jeudi 21 mars 2013

Thaïlande: les forêts du Kanchanaburi


Une grande diversité dans une région splendide

Je ne serais jamais allée dans le Kanchanaburi si je n'avais rencontré un couple de français qui m'en avait parlé avec tant de chaleur. Ils avaient adoré la région. Personnellement, m'intéressant peu à l'histoire, j'avais vaguement jeté un coup d'oeil sur la ville au pont sur la rivière Kwai.

Finalement convaincue, et ayant peu envie de monter à Chiang Mai, je redescends sur Kanchanaburi et commence par tomber amoureuse! J'adore les bungalows flottant sur la rivière Kwai et surtout, le calme incroyable. Je loge au Bamboo House, qui n'est pas si loin de la route mais isolé de manière à se sentir vraiment bien. On peut y observer les oiseaux, certains nichent dans le cactus en face de ma chambre. Pas très confortable, mais plein de charme. Au point que je vais, en tout, restant 5 nuits à Kanchanaburi (dont 3 chez Apple et Noi... moins calme, plus luxueux et bien sûr cher, bonne cuisine mais très chère pour de très petites quantités. J'ai préféré le situ du Bamboo.

Les chauves-souris de Sai Yok. Ma première étape-forêt est la jungle de Sai Yok où l'on peut trouver quelques espèces rares. C'est plutôt une forêt sèche de bambous qu'une jungle et on peut y observer de nombreux oiseaux. Quelques beaux insectes qui ne se laissent pas photographier et surtout - la grotte aux chauves-souris. Quelle étrange impression que de quitter la fournaise de l'après-midi pour pénétrer dans ce monde de nuit impénétrable. Je n'ai que la lampe de poche de mon portable, qui est juste suffisante pour voir où je mets les pieds. Par intermittences, j'entends le flop flop des ailes de cuir... parfois je sens un frôlement. J'arrive dans une grande chambre et les flop flop augmentent. Je lève alors ma lampe de poche: oh merveille! C'est une immense colonie! Toutes proches, certaines me guettent, d'autres s'envolent lorsque je pointe la lampe de poche. Je la baisse et écoute, puis observe dans la très faible lumière. Elles sont si nombreuses! Hors de question de faire des photos ici. Je suis une intruse et je dérange. Je n'ai pas du tout envie de vivre la scène de Batman Begins - on a vu ce que ça lui a valu, à Bruce Wayne.


Un orage dans un arbre à Thong Pha Phum: Etape suivante, Thong Pha Phum et son parc naturel. Pas facile. Il n'y a que deux bus par jour, à une heure d'intervale et peu de gens parlent anglais. Je parviens tout de même à trouver les bus, à me faire comprendre et en voiture! Ce n'est même pas un sorng-taa-ou - le bus ouvert régional, c'est un demi-sorng-taa-ou, déjà plein des emplettes trsè encombrantes des quelques voyyageurs. Il faut dire que si le parc s'appelle Thong Pha Phum, il n'est pas à Thong Pha Phum, il est à deux heures de là, près de E-Thong et de la frontière birmane. Deux heures les jambes coincées, à faire du tape-cul, en compagnie des femmes qui papotent joyeusement en mordant dans des cannes à sucre, d'un homme paré de bijoux de femmes sans être toutefois un travesti, plein d'humour, qui n'arrête pas de rire mais dont je ne comprends un traitre mot et de deux autres voyageurs muets qui finissent par s'endormir. On longe un lac artificiel avec des cabanes de pêcheurs flottantes, traverse des village puis le véhicule entame l'ascension du col. Deux heures sur une route superbe qui vaut définitivement le trajet. Le parc lui-même est perdu loin de tout. Il est vaste mais les possibilités de randonnées dans la forêt même sont plutôt limitées. L'accueil est chaleureux et simple. Je loue une maison dans les arbres et découvre à ma grande joie qu'elle domine toute la forêt. La nuit venue, j'ai rendez-vous, dans mon lit, avec tous les insectes que je m'étais acharnée à chercher au cours de l'après-midi. Un gros orage éclate, l'arbre se balance, il pleut à torrent. Est-ce vraiment raisonnable de rester dans l'arbre? Et le matin, depuis le balcon, assise près de la petite table en bois à siroter un café, emmitouflée dans la couverture, je regarde l'aube puis le soleil se lever sur la forêt. Durant la journée, photos d'un faisan prélat, calao (apprivoisé), un splendide papillon de feu et un serpent (qui est passé à quelques centimètres de mes pieds et que je n'aurais pas remarqué si la femme derrière moi n'avait hurlé).

 Le pénible troupeau de baigneurs dans la jungle d'Erawan. Je le savais avant d'y aller. A Erawan, je vais retrouver tous les touristes, dont des bus entiers de touristes russes (c'est un russe que je n'ai pas arrêté de croiser au cours du voyage qui me l'a dit). Bon. Mais c'est au mépris total des panneaux de sensibilisation sur le respect de la culture locale - qui demandent à ce que les baigneurs portent des calçons long, t-shirts et/ou paréo, que le dit troupeau se promène à moitié à poil dans la jungle. Je comprends que les travailleurs locaux fassent la gueule. Bon, du coup, la cascade est certes très jolie mais il faut se lever très tôt et venir la voir aux premières heures, histoire de jouir du cadre fantastique. Car Erawan est une très belle jungle. Ensuite, il y a possibilité de faire des randonnées sur des sentiers sans touristes - ils sont tous dans l'eau et même de rejoindre le parc Si Nakharin.

2 commentaires:

redbaron' r zarbi, ja! a dit…

Miche auch! Ich habe das test gemacht! Unt hop, zéro... Faute!
Au pendu, la potenz unt la corde, aber ch'ai échappé de chustesse! Sinon... Ca vaa?

Mbutsetsefly a dit…

Hello, oui ça va... train train chinois mais train train quand même :-)

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