samedi 30 novembre 2013

Shopping...


Petite envie de faire du shopping chez les artisans et créateurs de Lausanne? Voilà un petit guide qui promet une jolie balade, de belles rencontres et quelques trésors à rapporter.

Et comme il fait froid... un petit verre de vin chaud en chemin... une ch'tite raclette à l'emporter... quitte à se faire plaisir!

La balade des créateurs

lundi 25 novembre 2013

Les céramiques de Johnson Tsang


Coup de coeur pour son originalité et son dynamisme


 

vendredi 22 novembre 2013

Viva Mexico! ...


... et sa délicieuse cuisine

Incroyable mais vrai, il aura fallu que je vienne à Canton pour enfin pouvoir goûter de la vraie bonne cuisine mexicaine et le fameux "molle" - sauce au cacao - dont j'avais tant entendu parler sans jamais y goûter.

Non pas qu'il n'y ait pas de resto mexicain à Lausanne, mais il n'offre que le menu habituel de grillades de viande (TexMex plutôt que Mexicain), nachos et enchiladas.

Généralement, je me méfie des restos "occidentaux" en Chine, si certains sont très bons, beaucoup se limitent à de l'imitation de bouffe occidentale tel que l'Occident est conçu ici: essentiellement anglo-saxon. Au menu donc, hamburgers, frites, pizzas super épaisses et pas trop cuites et grandes pièces de viande très chères et généralement dures et grasses.

Mais il y a quelques perles comme ce très bon resto indien à Xi'an, la pizzeria au bas de mon immeuble (qui est pas mal du tout - meilleure pizza mangée à Canton jusqu'ici) et un resto mexicain tenu par un mexicain et qui fait... de la bouffe mexicaine authentique.

Le top du top, ce sont les boissons. Margharitas à manger à la cuillère (nature ou à la mangue), et un mojito pas mexicain mais trop bon pour ne pas faire une entorse.

Bon appétit.






samedi 16 novembre 2013

Shiwan


... les porcelaines cantonaises

J'ai récemment découvert que je n'avais pas écrit d'article sur Shiwan. Je me rattrape donc avec une année de retard (j'avais mis encore plus long pour l'article sur Chengde...)

Il y a deux raisons pour visiter Foshan: Zumiao et son temple des ancêtres et Shiwan, d'où vient la porcelaine cantonaise - et toutes les céramiques domestiques (c'est aussi de là que nous vient la pollution l'hiver, quand les usines marchent à fond pour rattraper les pertes de production des vacances du Nouvel An).

 Le site touristique de Shiwan mélange les deux et s'amuse sur le thème de la céramique. C'est ainsi que l'on voit tout d'abord une immense fontaine faite de lavabos, bidets et cuvettes de toilettes (quel bon goût!) puis des ruelles "anciennes" proposant toutes sortes d'objets d'arts en porcelaine.

On peut surtout y admirer les vieux fourneaux - dans un quartier ancien préservé.

C'est une agréable balade, amusante et reposante - le site n'attire pas les foules - qui permet de dénicher quelques superbes petits trésors de porcelaine.

Photos:






vendredi 15 novembre 2013

Sinisation...


... sept ans en Chine, qu'est-ce que ça a changé dans mes habitudes?

Je suis récemment tombée sur quelques articles du types: 10 choses que je ne faisais pas avant d'aller en Chine et je me suis mise à réfléchir sur ces petites habitudes, actions, perceptions qui se sont transformées durant ces sept années. En quoi me suis-je donc sinisée?

Pas facile d'y répondre. En dehors que quelques aspects évidents.

Les plus évidents - mais les moins durables je suppose - d'abord.

Camomille, guoji, sucre et thé vert
1.  L'eau chaude et le thé.
Depuis que je suis en Chine, je bois de l'eau chaude et surtout - je ne bois plus de boissons glacées. Non seulement j'ai réalisé que l'eau bouillie n'a pas mauvais goût (contrairement à l'eau que l'on trimballe une journée entière dans son sac à dos en montagne et qui, je l'admets, est franchement infecte), l'eau bouillie n'a pas de goût, et elle passe mieux. Elle se boit plus lentement (aouch c'est chaud!) et donc désaltère mieux, soulage les muqueuses et évite les chocs thermiques quand il fait chaud: plus d'angines d'été! Et plus (ou presque plus) d'angines en hiver. Avec l'eau chaude, j'ai aussi pris l'habitude de boire des infusions - pas que du thé mais des fleurs, des racines... comme les chinois, j'ai toujours ma bouteille à thé avec filtre à la main (ou qui se balance au bout de la corde dans ma main) dans laquelle on voit flotter de tout: des fleurs - très esthétiques - au blé noir. Et j'ai appris à faire des mélanges selon les besoins: plus de voix? pandahai. J'ai pris froid? Marmelade coréenne de citron, gingembre et thym (parfois miel). Cycle féminin, froid? Jujube! Fait trop chaud? Feuilles de mente, camomille, écorce d'orange...

2. Récupérer l'eau potable pour des soupes.
Quand on doit acheter son eau potable en bouteille, on fait plus attention au gaspillage. Un repas chinois est souvent accompagné d'une soupe (en toute saison), j'ai pris l'habitude de consommer une petite soupe plutôt que de boire un verre d'eau en mangeant. J'avais été surprise la première fois que j'ai commandé des nouilles dans un resto et qu'on m'a servi l'eau de cuisson comme boisson. Insipide! Mais je m'y suis mise aussi: pdt, pâtes: je ne sale pas trop et récupère l'eau pour y faire bouillir quelques minutes quelques légumes - souvent de la gourde, une carotte, un reste de riz, quelques herbes...

3. Porter l'ombrelle.
Quoi de plus beau, en été, que le charme désuet de l'ombrelle? Certaines chinoises se parent de longues robes colorées et d'ombrelles fines qui s'accordent. Pas toutes bien sûr et on voit aussi beaucoup de vieux parapluies servir d'ombrelle. N'empêche, j'ai craqué. J'ai déjà acheté 4 ombrelles (et gardé 3) - la noire en dentelles pour les habits sombres, la jaune vanille pour les clairs, la violette brodée de fleurs pour les tons rouges. J'adore, mais voilà une habitude que je perdrais en revenant en Europe. C'est un plaisir chinois qui se consomme en Chine.

4. La curiosité...
... est un vilain défaut. Mais vu que les chinois ne se gênent pas pour scruter, toucher, manipuler, mettre le nez sur l'écran de l'appareil quand je viens de prendre une photo, dans le livre que je lis, dans le caddy, dans mon assiette... bref.... partout... je m'y suis mise aussi.
Au départ, par manque de vocabulaire, je mettais le nez dans l'assiette des gens au restaurant pour commander mes plats. Ensuite, parce que ça se fait, j'ai laissé libre cours à ma curiosité et n'hésite pas à mettre le nez dans les étals de médecine chinoise sur le sol, poser des questions sur les achats (visibles - je ne mets pas mon nez dans les sacs des gens)... c'est quoi ce légume? C'est quoi ce truc? Excusez-moi, mais qu'êtes-vous en train de manger? je peux l'acheter où? Chose que je n'aurais jamais osé en Suisse.

5. Adresser la parole aux gens...
... sans qu'ils s'en offensent. Je viens d'un pays où il est très mal vu d'adresser la parole à des inconnus. Et si on le fait, ce doit être avec de longues formules de politesse, généralement pour s'excuser de déranger ainsi la personne en osant lui adresser la parole alors qu'on ne la connaît pas. En Chine, les gens s'adressent la parole sans chichis, de manière très directe, ce qui choque parfois... je me suis donc désinhibée. Il m'arrive de m'assoir devant quelqu'un et de papoter. Mais je me fait rabrouer un peu en revenant en Europe, pour ma façon trop directe de m'exprimer. Ah oui zut... les formules, les formules!

6. Ayaaaah.... et autres sales manies qui vous imprègne si on n'y prend garde.
J'ai une amie qui a un livre qui s'appelle "ayaaaah", le mot qu'il faut connaître en Chine. Il sert à exprimer les émotions tant positives que négatives. Et ça devient vite un de ces tics dont on se débarrasserait volontiers. Dans les autres manies, j'ai coupé court à une tentative inconsciente de marche-courir un jour où j'étais pressée. Je n'ai en revanche pas eu le même succès avec la très mauvaise tendance à parler fort quand on ne me comprend pas (pendant que l'autre parti hurle presque) - respire Stéph... et chuchote. (C'est pire au téléphone).

7. Parcourir des distances énormes en pensant "c'est juste à côté"
S'il est une chose qui a changé, c'est ma perception de la distance. Je me souviens de l'été où j'explorais le Kham et l'Amdo à coup de grandes distances en bus. Sur la carte, c'était pas loin - il fallait seulement 6-8 heures de bus pour rejoindre la prochaine étape. Et quelles routes! Dans un pays ou tout est à plus de 10 heures de train, 6 heures de bus, c'est rien. Et pourtant, quand je vivais à Lausanne, il ne me venais jamais à l'esprit d'aller, par exemple, passer la journée ou le weekend à Paris.... c'est quand même à 4 heures de là! :-)

8. Se mettre en standby
Impossible de survivre sans. J'ai appris à le faire au Kenya, lorsque je savais quand je prenais la route, mais jamais quand j'allais arriver, si le trajet allait prendre 3 heures ou 10 heures. Les minibus qui attendent d'être plein avant de partir, qui recommencent à attendre quand ils se sont trop vidé... savoir attendre. Se mettre en standby. A quoi cela sert-il de s'énerver, de faire des remarques, tourner en rond rouspéter?
En Chine, ce n'est pas l'attente, c'est la foule, le bruit, la chaleur (on colle on sue on a la tête pleine d'images et de bruits il y a des gens partout) - se mettre en standby permet tout simplement de ne pas péter un plomb.

9. La sieste...
... j'ai entendu dire que Mao avait tenté de lutter contre et avait laissé tomber. Je ne sais pas si c'est vrai. Pause à midi, retour en classe à 14h30. Entre-deux, repas et sieste. Généralement, je me prépare un café que je laisse refroidir pendant la sieste. Je lis un peu puis je dors entre 10 et 20 minutes. Je me réveille avant la sonnerie du réveil et je me lève immédiatement pour prendre le café. Je réémerge lentement et c'est parti pour une après-midi plus dynamique. Je ne sais pas comment je pourrais m'en passer, de la petite sieste régénératrice.

C'est à peu près tout pour le moment. Du moins, tout ce à quoi je pense. Les évidents donc. Ne reste plus qu'à réfléchir aux changements plus profonds, moins visibles. Que je ne découvrirai peut-être pas moi-même ou pas en Chine... On verra.

mardi 12 novembre 2013

Petit rituel avant de manger à Canton


Aujourd'hui, petit cours de savoir-vivre cantonais

Vous avez déjà visité la Chine de fond en comble, et goûté à pas mal de spécialités, et vous voilà à Canton, prêt à vous régaler. Mais à quoi donc peut bien servir le grand bol transparent qui traîne au milieu de la table?

Après avoir passé la commande, afin de passer pour un connaisseur de la culture locale, il va falloir apprendre  quelques gestes (en observant les autres convives) qui précèdent le repas. Une fois installé à table dans un restaurant, vous trouverez un pot de thé déjà prêt sur la table. Déballez (si nécessaire) votre vaisselle et versez du thé dans votre gobelet. Ne le buvez pas! Il s'agit maintenant, de faire un brin de vaisselle! Et oui, à Canton on rince sa vaisselle dans du thé avant de manger!


On commence par les baguettes, le petit bol et la cuillère. On verse le thé dans le petit bol, en faisant tourner le gobelet afin de bien le rincer partout. Une fois le gobelet vide, on lave la cuillère dans le petit bol, et les baguettes en versant du thé avec la cuillère. Baguettes et cuillères faites, il s'agit de rincer le petit bol soit en versant dans un deuxième bol, soit en vidant le thé dans le bol en plastique de récupération (dans lequel on jette aussi les emballages de la vaisselle si la vaisselle était emballée). Pour le vider, on fait également tourner le petit bol entre ses doigts afin de bien le rincer partout. Voilà, c'est prêt. On peut se resservir du thé et le boire, cette fois.

Pas de grand bol en plastique sur la table? Rincez quand même, le serveur, vous voyant, apportera de suite un grand bol de récupération.

Pourquoi ce rituel? Pour améliorer le goût en rinçant avec du thé ou pour s'assurer que les vaisselle soit propre? Emballée sous vide, généralement la vaisselle est désinfectée. Je penche donc pour une habitude d'hygiène qui s'est transformée en habitude pour le goût. Canton est la seule région de Chine à suivre ce petit rituel, si vous en voyez ailleurs, alors vous avez à faire à des cantonnais en vadrouille!

A bientôt et bon appétit.

N'oubliez pas de nourrir mes koïs :-)

lundi 11 novembre 2013

Les monts rouges de Danxia...


... un voyage à travers plusieurs univers

Situés à une cinquantaine de kilomètres de Shaoguan, au nord du Guangdong, les Monts de Danxia, avec leurs formations géologiques étranges, ne figurent pas dans le LP. Ils sont pourtant considérés comme un site de catégorie 4 et, sincèrement, c'est une des plus magnifiques balades que j'aie faites.

Il faut environ 3 heures en train pour aller jusqu'à Shaoguan (debout - plus de places assises - dans le train qui fait Zhaoqing-Chongqing - petite pensée vers Bruno - je me suis donc achetée un petit tabouret en plastique qui m'accompagnera aussi dans la montagne et se révélera plutôt pratique lorsque je veux me reposer, pour ne pas poser mon sac dans le sable.)

A Shaoguan, le bus pour Danxia se trouve juste devant la gare et démarre de suite. Encore presque une heure avant d'arriver à Danxia. Il y a beaucoup d'hôtels à l'entrée du parc, et beaucoup de restaurants avec terrasses sur le trottoir. Le guichet des billets et encore ouvert à 18h30 et je crois qu'il est possible d'entrer dans le parc encore tard le soir car les villages à l'intérieur regorgent de petits hôtels moins chers dans des bâtiments neufs. Je ne le sais pas encore et prends une chambre à l'extérieur, j'entrerai dans le parc tôt le lendemain. La chambre (env. 160 yuans), de catégorie moyenne, est plutôt sujette à des problèmes d'humidité et ne sent pas très bon, mais elle est spacieuse et confortable. La route est bruyante cependant - beaucoup de camions. La chambre à l'intérieur du parc (100 yuans) est neuve et calme (en dehors des gens qui crient et claquent les portes la nuit) - l'hôtesse est très sympa. Il y a en revanche une gigantesque araignée sur le mur à mon réveil (je ne suis pas arachnophobe - d'ailleurs elle a plus peur que moi - mais quand je dis gigantesque, je veux vraiment dire gigantesque).

Le parc est grand et se visite en deux jours. Le prix de l'entrée (100 yuans un jour, 120 yuans 48 heures) comprend le système de transports publiques fort utile pour rejoindre les points de balades sans passer trop de temps sur une route désagréable. Il ne comprend pas les bateaux (90 yuans sur la rivière, 20 sur le petit lac près de la zone écologique) et le téléphérique (30 yuans un trajet).

Il y a principalement trois sites à visiter. Sur la rive droite de la rivière, la montagne des ancêtres - l'attraction la plus célèbre du parc - a la forme d'un phallus. Il s'admire depuis un petit mont ombragé, site taoïste que l'on rejoint par des passerelles en bois. Il est possible d'escalader - plutôt que de faire l'ascension - le mont qui est derrière par sa face la plus raide (il y a des chaînes et on se hisse à quatre pattes) et de redescendre de l'autre côté par une pente plus douce (escaliers ! Comme toujours, gare aux genoux! Mais c'est loin d'être Emei Shan - il faut juste se lever tôt pour grimper dans la fraîcheur).

Sur la rive gauche, le gigantesque rocher de Shuang Lao Feng commence par des excaliers - c'est une assez petite ascension jusqu'à la hauteur du premier temple. La balade passe ensuite par des grottes, des gorges et aboutit à un monastère bouddhiste pour femmes. La vue est splendide. Il faut ensuite revenir en arrière pour atteindre le monastère des hommes, depuis lequel j'ai admiré un splendide couché de soleil. J'aurais préféré le voir depuis le sommet mais je ne m'y suis pas prise assez rapidement et il aurait fallu, comme beaucoup de jeunes que je croise en chemin, envisager de camper là-haut avec natte et sac de couchage. Ceux-là montent pour admirer le lever du soleil - qu'il ne verront pas. C'est une matinée grise et pluvieuse que le dimanche matin. Je suis finalement contente d'avoir pris une chambre.

Peu après l'entrée du deuxième temple, la route continue tout droit vers la zone écologique ou continue de grimper (et c'est plus raide) jusqu'au sommet. Je prends la route pour la zone écologique en redescendant. On pénètre alors dans une forêt tropicale de plus en plus touffue. Il est possible de faire le tour des rochers-pagodes, sur la gauche, c'est le plus long trajet, le plus beau aussi. On s'enfonce dans la jungle - peu de monde - je laisse les jeunes qui poussent des cris et marchent en musique prendre de la distance et me retrouve seule dans la jungle avec le chant de la pluie sur les feuilles, quelques oiseaux et des cigales (qui chantent quand il pleut...) La route remonte vers des tours et des canyons rouges et noir. Un moment, on se croirait dans le Grand Canyon, l'instant d'après, dans le désert en Jordanie. La forêt aussi change. Avant le lac, on pénètre une forêt de bambou. La zone, à cause de courants froids et chaud, est un micro climat très spécifique.

Etrange, de passer ainsi la matinée seule dans la jungle et de se retrouver ensuite, une heure plus tard, au milieu de la foule, du traffic, sur la route du retour. C'est tellement incompatible que ma balade dans la forêt me semble appartenir à une autre vie. Le train est bondé, bruyant - plus de deux heures debout au milieu des fumeurs et des chariots qui foncent dans la foule à tout moment... J'aurais dû rester une nuit de plus au village, histoire de préserver le souvenir de cette splendide matinée... J'aurais dû prendre le bus...

Photos:
Le pic des ancêtres



Souvenirs - sur les bouteilles d'alcool, la calligraphie "Dan Xia"
est très suggestive

"Bouddha" en sinogramme d'or


Depuis le second temple

Matinée pluvieuse - parfait pour explorer cette magnifique forêt

Roche rouge - roche noire

mercredi 6 novembre 2013

Redécouverte de Zumiao avec le nouvel objectif...


... pour de meilleures photos des magnifiques ornements et des essais sur les danses du lion.

Deuxième virée à Zumiao, au centre de Foshan, premier lieu que j'avais visité dans le Guangdong à mon arrivée l'année passée. Zumiao est un ancien temple dédié au kungfu dont l'architecture bariolée est très représentative de la région, avec ses toits ronds emplis d'une foule de statuettes multicolores fabriquées à Shiwan (tiens, je n'ai pas encore écrit d'article sur ma visite de Shiwan il y a un an... :-(.

Un samedi plutôt que la semaine, j'y ai vu beaucoup plus d'activités, malgré une foule plus compacte mais pas au point d'être étouffante. Sur la splendide scène d'opéra, vide la première fois, se jouaient des extraits d'opéra choisis dont se délectaient un public de connaisseurs - et les quelques curieux néophytes dont je fais partie.

De 14h00 à 16h00, on peut aussi voir des danses du lion, performance d'écoles de danses (il y en a une à Xiqiao Shan que je dois visiter tantôt) avec de très jeunes danseurs. Ce n'est pas un long spectacle et il y a une longue partie commerciale, mais c'est parfait pour prendre de jolies photos. Entre deux représentations de danse du lion, il y a des représentations de kung fu.

20 yuans l'entrée, c'est peu par rapport à la beauté du lieu et la quantité de choses à voir. Derrière Zumiao, il y a un ancien quartier de maisons restaurées, de ruines et de petites ruelles "culturelles" pour le shopping avec des terrasses sympa, de bons restos, des glaces... C'est ombragé et calme (par là je veux dire pas de voiture), parfait pour se détendre. On peut y accéder directement en sortant du temple par derrière.

Photos:
Chauve-souris porte-bonheur



Des scènes entières de vie tirées des opéras et des classiques
ornent les toits


Sur la scène de bois noir aux ornements dorés, les personnages
bariolés d'un autre temps chantent des airs d'opéra

Magnifique instrument à tête de dragon



Article similaire: L'académie de la famille Chen

samedi 2 novembre 2013

Bouddha qui dort


Petite virée du samedi

Le parc Sen Lin à San Shui (三水森林园)est une grande zone de détente et d'habitations de luxe au sud de Foshan - à environ 25 km de Canton. Le parc comprend un temple avec le plus long Bouddha couché externe du monde - selon des sources peu sûres (et surtout il me semble que tous les Bouddha couchés - assis - intérieurs - en bois.... sont les plus grands du monde - celui-ci est en métal.) Il contient aussi un temple dédié à Confucius (25 yuans l'entrée), plusieurs points d'eau - lacs, une fosse à crocodile où semble-t-il on jette des poulets vivants (que nous nous sommes appliqués à éviter), hôtels dont des termes (hôtel du lac vert - 录湖酒店) et une pagode qui n'a pour but que... d'être une pagode.

C'est grand et certaines parties sont vraiment très agréables - ça fait une jolie balade automnale.

Photos:
Bouddha couché en métal

Classe confucianiste (toujours en activité)

Bianqing (编磬) ou lithophone (musique
avec des pierres) avec support de tuyaux
en forme d'animal

Bianzhong (编钟) instrument de cloches de
fonte avec supports humains et animaliers



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