samedi 28 décembre 2013

Sinisation 2: nippes, tifs et ours


Existentialisme, bling bling, parures et pyjamas

Attention, ce billet parle de cheveux, de FB et d'ours. J'arriverai bien à les réunir d'une manière ou d'une autre en forçant un peu.

Certaines scènes de ce billet sont à deux doigts d'être censurées par son auteur.

Fantasme - je me serais
volontiers vue comme ça
...
... mais je me sens plutôt comme ça...
Illustration de Gabriella Barouch
Un jour, quelqu'un m'a traitée d'ours. Comme ça, sans prévenir. Blam. Toi, de toute façon,  t'es un ours (elle a pas dit UNE ourse, elle a dit un ours.) C'était la belle époque des débuts de Facebook, quand on ne savait pas trop quoi y dire et n'avait pas besoin de le faire, se contentant de multiples jeux: offrez des pots de fleurs qui poussent en plusieurs jours, des boules de Noël avec de la neige qu'il faut secouer et ensuite attendre - 3 jours là aussi parce que c'était de la neige très très volatile - pour qu'elle se dépose et qu'on voie le cadeau... tu m'offres une boule je t'offre une boule on s'offre des boules... et des plantes... et on se connecte pour voir comment ça a évolué, ce qu'on a reçu et hop... merci de m'avoir envoyé quelque chose, maintenant je t'envoie aussi un truc... Ma page FB n'était pas tant une page de partage d'infos, d'images et d'humeurs (et de pétitions... c'est quand même le meilleur moyen d'emmerder ses amis avec des pétitions sans se faire engueuler parce qu'on l'a envoyé sur leur mail) - mais un étagère de cadeaux inutiles, souvent laids, rigolos dont on commençait à se lasser quand FB a fait sa grande révolution. Tiens... je m'enlise... je suis partie d'un ours. Oui, parce que c'était aussi la grande période des tests: quel amoureux te va le mieux, quel personnage de conte es-tu, quel personnage de Harry Potter es-tu et bien sûr, quel animal totem as-tu (ou quel animal est ton âme? Juste, il y avait la Boussole d'or qui faisait une after tabac - réédité - j'avais d'ailleurs beaucoup aimé - quel est ton Deamon, donc. Et voilà-t'y pas - j'ai dû le faire exprès, que je tombe sur des ours. Moi qui avait toujours pensé que mon animal serait le loup (des steppes - solitaire le loup - faudrait pas me prendre pour une bête de meute qui hurle en harmonie - rien que d'entonner un hymne ça me fout des boutons) mais c'est un peu prétentieux quand même - ou le cheval (vu que j'ai toujours voulu en avoir un - symbole de la liberté, des routes que l'on prend - voyageur au pas lent et rythmé, à l'odeur et au corps chaud, à la fois monture et compagnon - mais qui vit lui aussi en horde, qui partent dans de grands galops synchronisés - synchronie - beau mot - pas moi du tout ça. Restait l'ours qui colle plutôt bien. Animal de forêt - mon environnement préféré - plutôt lourd et pataud mais agile (là on s'éloigne, je suis quand même née avec 4 pieds gauches) et solitaire, il aime bien mener sa vie tranquille loin des emmerdeurs et des emmerdements - soit-il béni!

C'est pas moi. Mais j'adore
ce qipao (au cas où mon anniversaire
arrive en mars) et ça illustre bien
mon propos sur la beauté du vêtement

traditionnel chinois
Bon, je reviens en Chine (où je n'ai pas rencontré beaucoup d'ours - aperçu un qui détalait en Thaïlande - à collier - vous m'en direz tant, j'ai vu une tâche brune foncée courir sur du jaune dans le crépuscule). Mais on y aime beaucoup les peluches - les teddy à la japonaise, mi manga mi nounours. C'est ainsi que je reviens à mon article précédent sur la sinisation. J'avais peu mentionné les effets qu'a eue la Chine sur ma tenue vestimentaire. Pour une bonne raison d'ailleurs - je n'aime pas beaucoup le style de vêtements portés par la plupart des chinois - en dehors des vêtements traditionnels, c'est surtout du bling bling: plein de petits brillants partout, textes en pseudo anglais, volants, petits nœuds, dentelle, classique enfant sage (britannique), décontracté baskets (rarement neutres) jeans (avec des trucs collés dessus, talons hauts, breloques et sacs pseudo-Gucci... Autant le dire, il est rare que je craque pour un vêtement ici - mais ça m'arrive quand même. Il y a d'abord eu les qipaos, faits sur mesure - j'adore! Les ombrelles, que j'ai déjà mentionnées et qui rendent les chinoises si élégantes lorsqu'elles s'harmonisent à leurs belles robes d'été - et, pour l'hiver, les pyjamas - pour lesquels le mot "craquer" ne s'impose pas. Disons plutôt que là, je cède.

Ca c'est moi - désolée de décevoir.
Ok, je me suis pas coiffée, je suis en
mode cocooning et c'est pas un pyjama
Certes, j'aurais pu trouver plus neutre
comme habit chaud - mais c'est doux et
vraiment très chaud et je sors pas avec.
Enfin si, pour sortir la poubelle.
Mais mes voisins, eux,
ils font leur courses en pyjama
molletonné. Et mes élèves viennent en
classe déguisés en ménagerie - avec une
prédominance pour les pandas.
Là, ce n'est pas une question de goût. C'est une question de confort. Au sud de la Chine, en hiver, il fait moins froid qu'au nord, certes, mais il n'y a pas de chauffage. 10 degrés dehors - il suffit d'un peu de pluie ou de vent nordique et l'appart se transforme en frigo - sans rire, l'eau est aussi froide que si on la sortait du réfrigérateur. Bonnet de ski pour dormir, et pyjamas renforcés, en peluche, en doudoune, calfeutrés, moltonnés, sont de mises - même avec le petit radiateur électrique. Sortir de la douche (ou ne serait-ce qu'y entrer) avec le sol glacial - tient de l'exploit et le matin, s'extraire de ses plumes chaude à 6 heures devient impossible. Seul un besoin urgent éjecte le dormeur hors du cocon tiède et duveteux vers la grotte froide de la salle d'eau. C'est ainsi que j'ai fait l'acquisition d'un pyjama en peluche. Tout doux, super chaud - avec lequel je ressemble à un ours - au sens propre. Mon pyjama EST un ours, qu'on se comprenne bien. Dans un pays ou c'est la mode de se mettre des oreilles d'animaux sur la tête, cela paraît tout à fait normal. Je me dis quand même que je porte, à 40 ans, des trucs que j'aurais adorés à 7 ans. Mais c'est confortable!!! Il y a un autre avantage: je suis déjà prête pour participer à toutes les manifs pour sauver l’Arctique et les ours blancs.
Autre sinisation non mentionnée -  le bling bling, non pas vestimentaire, mais capillaire. Là je dois avouer que je suis passée de "ah! Quelle horreur!" à "Hmmm! c'est quand même pas mal sur des cheveux" - suivi de "y a-t-il un petit trésor à ajouter à ma collection?" Et c'est ainsi que je me suis mise à collectionner des bijoux pour cheveux d'abord traditionnels, en argent (ceux-là je les ai toujours trouvés beaux) puis avec des strass, bon marchés, brillants, tape à l’œil. Je n'aime pas porter de bijoux, sauf dans les cheveux. C'est devenu un rituel: selon la couleur des vêtements, un bijou pour cheveux qui s'accorde. Une petite pointe de coquetterie que je ne dissimule pas - j'aime les belles choses.

Et que ça brille! Dernière trouvaille déjà devenu favori, le sictus phœnix bleu.
Ok! J'avais envie d'étaler mes semi-trésors et de les admirer
Je cache peut-être plus une âme de pie que d'ours...
Mon favori mais qui tient difficilement
dans le fouillis de mon indomptable tignasse:
le papillon en argent souligné par une
chaînette
Voilà, c'était un petit billet plus intime que je ne l'avais pensé au départ - c'était sensé être léger et dérisoire - mais il me fallait bien cacher la superficialité du sujet - accessoires capillaires et pyjamas affreux - sous des digressions introspectives avec un brin de nostalgie.

Et puis il suffit de le demander à mes étudiants - je digresse, je digresse... batoille, va.

Je vais donc vous laisser nourrir mes ours pendant que je vais alimenter le poisson qui est en moi - ou le contraire.

Au fait, en parlant d'emmerdements,
les ours auraient adoré qu'on continue
de leur fiche la paix. Un petit clic pour les aider...

dimanche 15 décembre 2013

A la soupe!


Il flotte. Il fait nuit. Il fait humide et assez froid pour garder la polaire à l'intérieur (mais pas assez pour se rabattre sur le radiateur). Ni la guirlande lumineuse "feuilles mortes" achetée en Thaïlande, ni les décorations "flocons de neige" sur la vitre  ne suffisent à égayer l'atmosphère. Va falloir remédier à ça en passant par l'estomac, la couette et la lecture.

Pour la lecture, je viens de terminer un bon roman irlandais - j'en traîne encore les relents et ma lecture actuelle en souffre un peu. C'est comme de manger un bon biscuit de noël suivi d'une bonne cuillerée de curry de xxx - les deux sont bons mais se dégustent séparément.

Je me réjouis de goûter celle aux champignons

Ceux qui lisent le chinois saurons mieux que moi ce qu'il
y a dans cette soupe - je ne lis que shanyao et hongcao.
Mais c'est en cours de décodage. Je note que sur ce sachet
c'est écrit une heure de cuisson.


Il y a quelques temps déjà, j'avais trouvé au supermarché des sachets d'ingrédients pour la soupe cantonaise. J'adore la soupe cantonaise. C'est une soupe qui se cuit pendant des heures dans un pot en terre - généralement du poulet avec diverses herbes médicinales. Certains font la promotion de ses vertus, d'autres les remettent en doute du fait d'une trop longue cuisson - 3 heures normalement.

Jujube, candied jujube (jujube confit?), igname,
une sorte de blé (perle), graines de lys, fox nut
(ca vient du lotus apparemment), radix polygonuti
officinalis (celui qui me trouve la traduction reçoit un bisou)
Parmi les sachets offerts, j'en ai choisi deux qui ne contenaient rien de marin (je me méfie ici). L'un contenait des champignons et autres ingrédients, l'autre, version plus sucrée, du jujube des graines et beaucoup de choses que je ne connais pas - c'est là le charme de la Chine, je rencontre des ingrédients que je n'ai jamais vus auparavant et dont j'ignore absolument le nom. C'est grâce à un petite livre de recettes de soupes acheté récemment - car j'adore vraiment les soupes ici - et bilingue dans un anglais approximatif, surtout quand il s'agit des ingrédients (ils ne doivent pas non plus être très présents dans les assiettes anglophones mais comme les anglais, grands naturalistes passionnés, adorent donner des noms à tout ce qu'ils "découvrent", il y a plus de traduction vers l'anglais que le français). C'est grâce à ce livre et à une minutieuse comparaison des sinogrammes avant d'aller vers un traducteur français - anglais ou au moins une recherche google-image que je mets les ingrédients sous la photo ci-dessus. Avec un temps pareil - et tout le temps du weekend pour le faire, j'ai donc choisi un sachet et tenté de faire ma propre soupe cantonaise. Une moitié de poulet avec la peau - dont la tête que je n'ai retrouvée qu'une fois dans mon bol - une cuillère à café de sel, le sachet d'ingrédients séchés, de l'eau et hop. En une demi-heure mon appartement prenait une bonne odeur légèrement sucrée qui se mariait bien avec les relents de glühwein qui ont précédé (quand on se fait plaisir, faut y aller à fond) - je garde encore la fondue de côté mais j'ai été tentée...

3 heures plus tard, je goûte et à ma grande surprise, c'est non seulement mangeable (pas mal pour un premier essai) mais c'est délicieux - comme au resto! Un peu sucré, mais pas trop. Excellent bouillon. Reste plus qu'à essayer celui aux champignons!

A table!

samedi 7 décembre 2013

Comment transformer une potée auvergnate en raviolis chinois...


Je boude donc je me soigne - à la cuisine...

Ceci est une photo qui refuse de
s'afficher dans le bon sens, veuillez
pencher votre ordinateur ou tordre
le cou
Encore un de ces samedi matin où je traîne - café à 9h00, crêpes framboise et crème à 10h30. Pas de rando prévue pour aujourd'hui, en revanche il va falloir faire les commissions si je ne veux pas me retrouver à ronger le cuir de mes chaussures - berk (pas pour le cuir, pour la perspective des centres commerciaux).

Evitons déjà les magasins proposant des produits d'importation, pendant la période des fêtes la tentation est trop forte et j'ai déjà une chaussette de St-Nicolas bien remplie à la maison - merci maman! :-)

Tentative ratée de cuisson des
raviolis à la vapeur de la potée.
Occasion pour le lecteur de voir
sur quoi je cuisine depuis une année.
Et j'habite un "lotissement de luxe -
si, si, le rêve chinois -
y'a un article là dessus.
Dès l'entrée du magase, décos de noël - ok, on va donner une petite ambiance de fête au studio, histoire d'avoir l'impression d'être en décembre même si, par 20 degrés avec des palmiers et des frangipaniers en fleur, ce n'est pas facile (je dis pas, je les adore les frangipaniers en fleur. Je me rattrape sur le fond d'écran de mon ordinateur qui s'est mis à l'hiver: flocons, paysages enneigés... mal du pays saisonnier gare à toi!Les fondues au frigo attendront néanmoins qu'ils pleuvent et fasse froid (et que je trouve un caquelon - les pots  soupe en terre peut-être?

J'ai envie de bidoche. Ragoûts, curry de poulet, soupes cantonaises au poulet et aux herbes médicinales, magrets de canard  l'orange - l'estomac aussi réclame des plats de saison. C'est ainsi que je me suis mis en tête de faire une potée auvergnate - et que je me retrouve, dans l'inspiration du moment et après avoir acheté, sur un coup de tête, de la pâte à raviolis prête à l'emploi - à faire une farce avec de la viande hachée et du chou blanc, un peu de gingembre et d'oignon... le reste servira à la potée (sans le gingembre mais avec feuilles de laurier, poudre de cumin et un peu d'épices à viande chinoise parce que je les ai confondues avec la poudre de cumin).

Tentative d'accompagnement des raviolis avec
diverses sauces vu que je n'ai pas le vinaigre qu'il
faudrait: majiang cantonais (bourré de cacahuètes
alors que ça devrait être du sésame,
huile d'olive et ail, sauce piment et haricots noirs
achetée par erreur, j'aime celle sans les haricots
Après dégustation, je dois dire que la potée autant que les raviolis sont délicieux - comme quoi les raviolis ne sont pas loin de la potée auvergnate faite suissesse (car j'ai pu voir sur le net que les recettes de potées auvergnates n'avaient rien à voir avec ce que j'ai mangé jusqu'à aujourd'hui. En revanche, il y a une recette allemande qui s'en rapproche plus. De la germanisation de la cuisine française en Suisse et de sa proximité avec les farces à raviolis chinois.

C'était l'article qui rapproche les cultures.
Je me permets d'ailleurs de classe cet article dans "astuces" - des raviolis à la fausse potée auvergnate, c'est pas forcément mauvais.

Oubliez pas de donner quelques gourmandises aux poissons (qui eux mangent la même chose ici et ailleurs).

vendredi 6 décembre 2013

Mort aux pubs!


Le harcèlement publicitaire est en train de prendre des proportions franchement insoutenables.

Même le menu du blog est infecté

Non content de ralentir les machines par de nombreuses popup avec vidéos et musique intégrée qui explosent sans prévenir alors qu'un filtre anti-popup est sensé les empêcher de s'ouvrir, de rétrécir au maximum les espaces de lecture avec des banderoles animées qui non seulement ralentissent aussi la machine mais heurtent le regard, empêche la concentration, la lecture et franchement emmerdent tout le monde, surtout que personne ne clique dessus sinon par erreur et referme aussitôt la fenêtre ainsi ouverte qui n'aura pas eu le temps de charger, voilà maintenant que des parties des textes sur les blogs (blogger, wordpress, j'y ai eu droit à la lecture d'un article du Courrier International) sont soulignés en vert - non pour donner un complément d'information sur les mots clés choisis ingénieusement, mais pour proposer un iPad! Cliquer dans une zone vide - et donc non publicitaire - ouvre une page de publicité. J'ai même eu droit depuis 2 jours - aux côtés des éternelles pubs Zalando - premier agresseur dans le genre (qui a repris la stratégie des sites pornos - en l'améliorant d'une personnalisation qui fait que si - oui - une robe vous intéresse et que - oh malheur! vous avez l'idée de voir à quoi ça ressemble - cette robe apparaîtra automatiquement sur toutes les banderoles Zalando - sur yahoo mail, Facedebouc, et mon cher blog bien aimé qui depuis quelques temps est lui aussi défiguré par le sacro-saint culte du consumérisme à tous prix - Oh  Pognon - seule religion qui unisse les peuples!
Mais je garde le meilleur pour la fin. Car si cela ne gêne pas ces chers publicitaires d'enregistrer nos goûts, d'utiliser nos préférences Fessebook pour faire leur pub et j'en passe - mon traitre d'ordinateur - enfoiré entre tous, n'arrête pas de leur livrer des infos. C'est ainsi que s'affiche dans l'une de ces banderoles clignotante et alarmistes - c'est la fin du monde! - la capacité de mon disque dur - catastrophe! Je dois absolument acheter du disque dur, un programme de nettoyage, 3 antivirus et un programme de
sauvegarde! Et une protection contre les emmerdeurs? Y'a? Ah oui, on peut toujours se déconnecter - c'est ce que je vais faire. On va me voir beaucoup moins souvent sur le net. Heureusement, grâce à la grande muraille de Chine - et à mon travail fort prenant dans des conditions qui en laisserait pantois (par exemple le wifi qui ne marche que quand ça lui fait plaisir) j'ai un peu l'habitude. Ne reste plus qu'à récupérer mes soirées et arrêter de bloguer pour un temps.

Prière de nourrir mes poissons pendant que je boude.

samedi 30 novembre 2013

Shopping...


Petite envie de faire du shopping chez les artisans et créateurs de Lausanne? Voilà un petit guide qui promet une jolie balade, de belles rencontres et quelques trésors à rapporter.

Et comme il fait froid... un petit verre de vin chaud en chemin... une ch'tite raclette à l'emporter... quitte à se faire plaisir!

La balade des créateurs

lundi 25 novembre 2013

Les céramiques de Johnson Tsang


Coup de coeur pour son originalité et son dynamisme


 

vendredi 22 novembre 2013

Viva Mexico! ...


... et sa délicieuse cuisine

Incroyable mais vrai, il aura fallu que je vienne à Canton pour enfin pouvoir goûter de la vraie bonne cuisine mexicaine et le fameux "molle" - sauce au cacao - dont j'avais tant entendu parler sans jamais y goûter.

Non pas qu'il n'y ait pas de resto mexicain à Lausanne, mais il n'offre que le menu habituel de grillades de viande (TexMex plutôt que Mexicain), nachos et enchiladas.

Généralement, je me méfie des restos "occidentaux" en Chine, si certains sont très bons, beaucoup se limitent à de l'imitation de bouffe occidentale tel que l'Occident est conçu ici: essentiellement anglo-saxon. Au menu donc, hamburgers, frites, pizzas super épaisses et pas trop cuites et grandes pièces de viande très chères et généralement dures et grasses.

Mais il y a quelques perles comme ce très bon resto indien à Xi'an, la pizzeria au bas de mon immeuble (qui est pas mal du tout - meilleure pizza mangée à Canton jusqu'ici) et un resto mexicain tenu par un mexicain et qui fait... de la bouffe mexicaine authentique.

Le top du top, ce sont les boissons. Margharitas à manger à la cuillère (nature ou à la mangue), et un mojito pas mexicain mais trop bon pour ne pas faire une entorse.

Bon appétit.






samedi 16 novembre 2013

Shiwan


... les porcelaines cantonaises

J'ai récemment découvert que je n'avais pas écrit d'article sur Shiwan. Je me rattrape donc avec une année de retard (j'avais mis encore plus long pour l'article sur Chengde...)

Il y a deux raisons pour visiter Foshan: Zumiao et son temple des ancêtres et Shiwan, d'où vient la porcelaine cantonaise - et toutes les céramiques domestiques (c'est aussi de là que nous vient la pollution l'hiver, quand les usines marchent à fond pour rattraper les pertes de production des vacances du Nouvel An).

 Le site touristique de Shiwan mélange les deux et s'amuse sur le thème de la céramique. C'est ainsi que l'on voit tout d'abord une immense fontaine faite de lavabos, bidets et cuvettes de toilettes (quel bon goût!) puis des ruelles "anciennes" proposant toutes sortes d'objets d'arts en porcelaine.

On peut surtout y admirer les vieux fourneaux - dans un quartier ancien préservé.

C'est une agréable balade, amusante et reposante - le site n'attire pas les foules - qui permet de dénicher quelques superbes petits trésors de porcelaine.

Photos:






vendredi 15 novembre 2013

Sinisation...


... sept ans en Chine, qu'est-ce que ça a changé dans mes habitudes?

Je suis récemment tombée sur quelques articles du types: 10 choses que je ne faisais pas avant d'aller en Chine et je me suis mise à réfléchir sur ces petites habitudes, actions, perceptions qui se sont transformées durant ces sept années. En quoi me suis-je donc sinisée?

Pas facile d'y répondre. En dehors que quelques aspects évidents.

Les plus évidents - mais les moins durables je suppose - d'abord.

Camomille, guoji, sucre et thé vert
1.  L'eau chaude et le thé.
Depuis que je suis en Chine, je bois de l'eau chaude et surtout - je ne bois plus de boissons glacées. Non seulement j'ai réalisé que l'eau bouillie n'a pas mauvais goût (contrairement à l'eau que l'on trimballe une journée entière dans son sac à dos en montagne et qui, je l'admets, est franchement infecte), l'eau bouillie n'a pas de goût, et elle passe mieux. Elle se boit plus lentement (aouch c'est chaud!) et donc désaltère mieux, soulage les muqueuses et évite les chocs thermiques quand il fait chaud: plus d'angines d'été! Et plus (ou presque plus) d'angines en hiver. Avec l'eau chaude, j'ai aussi pris l'habitude de boire des infusions - pas que du thé mais des fleurs, des racines... comme les chinois, j'ai toujours ma bouteille à thé avec filtre à la main (ou qui se balance au bout de la corde dans ma main) dans laquelle on voit flotter de tout: des fleurs - très esthétiques - au blé noir. Et j'ai appris à faire des mélanges selon les besoins: plus de voix? pandahai. J'ai pris froid? Marmelade coréenne de citron, gingembre et thym (parfois miel). Cycle féminin, froid? Jujube! Fait trop chaud? Feuilles de mente, camomille, écorce d'orange...

2. Récupérer l'eau potable pour des soupes.
Quand on doit acheter son eau potable en bouteille, on fait plus attention au gaspillage. Un repas chinois est souvent accompagné d'une soupe (en toute saison), j'ai pris l'habitude de consommer une petite soupe plutôt que de boire un verre d'eau en mangeant. J'avais été surprise la première fois que j'ai commandé des nouilles dans un resto et qu'on m'a servi l'eau de cuisson comme boisson. Insipide! Mais je m'y suis mise aussi: pdt, pâtes: je ne sale pas trop et récupère l'eau pour y faire bouillir quelques minutes quelques légumes - souvent de la gourde, une carotte, un reste de riz, quelques herbes...

3. Porter l'ombrelle.
Quoi de plus beau, en été, que le charme désuet de l'ombrelle? Certaines chinoises se parent de longues robes colorées et d'ombrelles fines qui s'accordent. Pas toutes bien sûr et on voit aussi beaucoup de vieux parapluies servir d'ombrelle. N'empêche, j'ai craqué. J'ai déjà acheté 4 ombrelles (et gardé 3) - la noire en dentelles pour les habits sombres, la jaune vanille pour les clairs, la violette brodée de fleurs pour les tons rouges. J'adore, mais voilà une habitude que je perdrais en revenant en Europe. C'est un plaisir chinois qui se consomme en Chine.

4. La curiosité...
... est un vilain défaut. Mais vu que les chinois ne se gênent pas pour scruter, toucher, manipuler, mettre le nez sur l'écran de l'appareil quand je viens de prendre une photo, dans le livre que je lis, dans le caddy, dans mon assiette... bref.... partout... je m'y suis mise aussi.
Au départ, par manque de vocabulaire, je mettais le nez dans l'assiette des gens au restaurant pour commander mes plats. Ensuite, parce que ça se fait, j'ai laissé libre cours à ma curiosité et n'hésite pas à mettre le nez dans les étals de médecine chinoise sur le sol, poser des questions sur les achats (visibles - je ne mets pas mon nez dans les sacs des gens)... c'est quoi ce légume? C'est quoi ce truc? Excusez-moi, mais qu'êtes-vous en train de manger? je peux l'acheter où? Chose que je n'aurais jamais osé en Suisse.

5. Adresser la parole aux gens...
... sans qu'ils s'en offensent. Je viens d'un pays où il est très mal vu d'adresser la parole à des inconnus. Et si on le fait, ce doit être avec de longues formules de politesse, généralement pour s'excuser de déranger ainsi la personne en osant lui adresser la parole alors qu'on ne la connaît pas. En Chine, les gens s'adressent la parole sans chichis, de manière très directe, ce qui choque parfois... je me suis donc désinhibée. Il m'arrive de m'assoir devant quelqu'un et de papoter. Mais je me fait rabrouer un peu en revenant en Europe, pour ma façon trop directe de m'exprimer. Ah oui zut... les formules, les formules!

6. Ayaaaah.... et autres sales manies qui vous imprègne si on n'y prend garde.
J'ai une amie qui a un livre qui s'appelle "ayaaaah", le mot qu'il faut connaître en Chine. Il sert à exprimer les émotions tant positives que négatives. Et ça devient vite un de ces tics dont on se débarrasserait volontiers. Dans les autres manies, j'ai coupé court à une tentative inconsciente de marche-courir un jour où j'étais pressée. Je n'ai en revanche pas eu le même succès avec la très mauvaise tendance à parler fort quand on ne me comprend pas (pendant que l'autre parti hurle presque) - respire Stéph... et chuchote. (C'est pire au téléphone).

7. Parcourir des distances énormes en pensant "c'est juste à côté"
S'il est une chose qui a changé, c'est ma perception de la distance. Je me souviens de l'été où j'explorais le Kham et l'Amdo à coup de grandes distances en bus. Sur la carte, c'était pas loin - il fallait seulement 6-8 heures de bus pour rejoindre la prochaine étape. Et quelles routes! Dans un pays ou tout est à plus de 10 heures de train, 6 heures de bus, c'est rien. Et pourtant, quand je vivais à Lausanne, il ne me venais jamais à l'esprit d'aller, par exemple, passer la journée ou le weekend à Paris.... c'est quand même à 4 heures de là! :-)

8. Se mettre en standby
Impossible de survivre sans. J'ai appris à le faire au Kenya, lorsque je savais quand je prenais la route, mais jamais quand j'allais arriver, si le trajet allait prendre 3 heures ou 10 heures. Les minibus qui attendent d'être plein avant de partir, qui recommencent à attendre quand ils se sont trop vidé... savoir attendre. Se mettre en standby. A quoi cela sert-il de s'énerver, de faire des remarques, tourner en rond rouspéter?
En Chine, ce n'est pas l'attente, c'est la foule, le bruit, la chaleur (on colle on sue on a la tête pleine d'images et de bruits il y a des gens partout) - se mettre en standby permet tout simplement de ne pas péter un plomb.

9. La sieste...
... j'ai entendu dire que Mao avait tenté de lutter contre et avait laissé tomber. Je ne sais pas si c'est vrai. Pause à midi, retour en classe à 14h30. Entre-deux, repas et sieste. Généralement, je me prépare un café que je laisse refroidir pendant la sieste. Je lis un peu puis je dors entre 10 et 20 minutes. Je me réveille avant la sonnerie du réveil et je me lève immédiatement pour prendre le café. Je réémerge lentement et c'est parti pour une après-midi plus dynamique. Je ne sais pas comment je pourrais m'en passer, de la petite sieste régénératrice.

C'est à peu près tout pour le moment. Du moins, tout ce à quoi je pense. Les évidents donc. Ne reste plus qu'à réfléchir aux changements plus profonds, moins visibles. Que je ne découvrirai peut-être pas moi-même ou pas en Chine... On verra.

mardi 12 novembre 2013

Petit rituel avant de manger à Canton


Aujourd'hui, petit cours de savoir-vivre cantonais

Vous avez déjà visité la Chine de fond en comble, et goûté à pas mal de spécialités, et vous voilà à Canton, prêt à vous régaler. Mais à quoi donc peut bien servir le grand bol transparent qui traîne au milieu de la table?

Après avoir passé la commande, afin de passer pour un connaisseur de la culture locale, il va falloir apprendre  quelques gestes (en observant les autres convives) qui précèdent le repas. Une fois installé à table dans un restaurant, vous trouverez un pot de thé déjà prêt sur la table. Déballez (si nécessaire) votre vaisselle et versez du thé dans votre gobelet. Ne le buvez pas! Il s'agit maintenant, de faire un brin de vaisselle! Et oui, à Canton on rince sa vaisselle dans du thé avant de manger!


On commence par les baguettes, le petit bol et la cuillère. On verse le thé dans le petit bol, en faisant tourner le gobelet afin de bien le rincer partout. Une fois le gobelet vide, on lave la cuillère dans le petit bol, et les baguettes en versant du thé avec la cuillère. Baguettes et cuillères faites, il s'agit de rincer le petit bol soit en versant dans un deuxième bol, soit en vidant le thé dans le bol en plastique de récupération (dans lequel on jette aussi les emballages de la vaisselle si la vaisselle était emballée). Pour le vider, on fait également tourner le petit bol entre ses doigts afin de bien le rincer partout. Voilà, c'est prêt. On peut se resservir du thé et le boire, cette fois.

Pas de grand bol en plastique sur la table? Rincez quand même, le serveur, vous voyant, apportera de suite un grand bol de récupération.

Pourquoi ce rituel? Pour améliorer le goût en rinçant avec du thé ou pour s'assurer que les vaisselle soit propre? Emballée sous vide, généralement la vaisselle est désinfectée. Je penche donc pour une habitude d'hygiène qui s'est transformée en habitude pour le goût. Canton est la seule région de Chine à suivre ce petit rituel, si vous en voyez ailleurs, alors vous avez à faire à des cantonnais en vadrouille!

A bientôt et bon appétit.

N'oubliez pas de nourrir mes koïs :-)

lundi 11 novembre 2013

Les monts rouges de Danxia...


... un voyage à travers plusieurs univers

Situés à une cinquantaine de kilomètres de Shaoguan, au nord du Guangdong, les Monts de Danxia, avec leurs formations géologiques étranges, ne figurent pas dans le LP. Ils sont pourtant considérés comme un site de catégorie 4 et, sincèrement, c'est une des plus magnifiques balades que j'aie faites.

Il faut environ 3 heures en train pour aller jusqu'à Shaoguan (debout - plus de places assises - dans le train qui fait Zhaoqing-Chongqing - petite pensée vers Bruno - je me suis donc achetée un petit tabouret en plastique qui m'accompagnera aussi dans la montagne et se révélera plutôt pratique lorsque je veux me reposer, pour ne pas poser mon sac dans le sable.)

A Shaoguan, le bus pour Danxia se trouve juste devant la gare et démarre de suite. Encore presque une heure avant d'arriver à Danxia. Il y a beaucoup d'hôtels à l'entrée du parc, et beaucoup de restaurants avec terrasses sur le trottoir. Le guichet des billets et encore ouvert à 18h30 et je crois qu'il est possible d'entrer dans le parc encore tard le soir car les villages à l'intérieur regorgent de petits hôtels moins chers dans des bâtiments neufs. Je ne le sais pas encore et prends une chambre à l'extérieur, j'entrerai dans le parc tôt le lendemain. La chambre (env. 160 yuans), de catégorie moyenne, est plutôt sujette à des problèmes d'humidité et ne sent pas très bon, mais elle est spacieuse et confortable. La route est bruyante cependant - beaucoup de camions. La chambre à l'intérieur du parc (100 yuans) est neuve et calme (en dehors des gens qui crient et claquent les portes la nuit) - l'hôtesse est très sympa. Il y a en revanche une gigantesque araignée sur le mur à mon réveil (je ne suis pas arachnophobe - d'ailleurs elle a plus peur que moi - mais quand je dis gigantesque, je veux vraiment dire gigantesque).

Le parc est grand et se visite en deux jours. Le prix de l'entrée (100 yuans un jour, 120 yuans 48 heures) comprend le système de transports publiques fort utile pour rejoindre les points de balades sans passer trop de temps sur une route désagréable. Il ne comprend pas les bateaux (90 yuans sur la rivière, 20 sur le petit lac près de la zone écologique) et le téléphérique (30 yuans un trajet).

Il y a principalement trois sites à visiter. Sur la rive droite de la rivière, la montagne des ancêtres - l'attraction la plus célèbre du parc - a la forme d'un phallus. Il s'admire depuis un petit mont ombragé, site taoïste que l'on rejoint par des passerelles en bois. Il est possible d'escalader - plutôt que de faire l'ascension - le mont qui est derrière par sa face la plus raide (il y a des chaînes et on se hisse à quatre pattes) et de redescendre de l'autre côté par une pente plus douce (escaliers ! Comme toujours, gare aux genoux! Mais c'est loin d'être Emei Shan - il faut juste se lever tôt pour grimper dans la fraîcheur).

Sur la rive gauche, le gigantesque rocher de Shuang Lao Feng commence par des excaliers - c'est une assez petite ascension jusqu'à la hauteur du premier temple. La balade passe ensuite par des grottes, des gorges et aboutit à un monastère bouddhiste pour femmes. La vue est splendide. Il faut ensuite revenir en arrière pour atteindre le monastère des hommes, depuis lequel j'ai admiré un splendide couché de soleil. J'aurais préféré le voir depuis le sommet mais je ne m'y suis pas prise assez rapidement et il aurait fallu, comme beaucoup de jeunes que je croise en chemin, envisager de camper là-haut avec natte et sac de couchage. Ceux-là montent pour admirer le lever du soleil - qu'il ne verront pas. C'est une matinée grise et pluvieuse que le dimanche matin. Je suis finalement contente d'avoir pris une chambre.

Peu après l'entrée du deuxième temple, la route continue tout droit vers la zone écologique ou continue de grimper (et c'est plus raide) jusqu'au sommet. Je prends la route pour la zone écologique en redescendant. On pénètre alors dans une forêt tropicale de plus en plus touffue. Il est possible de faire le tour des rochers-pagodes, sur la gauche, c'est le plus long trajet, le plus beau aussi. On s'enfonce dans la jungle - peu de monde - je laisse les jeunes qui poussent des cris et marchent en musique prendre de la distance et me retrouve seule dans la jungle avec le chant de la pluie sur les feuilles, quelques oiseaux et des cigales (qui chantent quand il pleut...) La route remonte vers des tours et des canyons rouges et noir. Un moment, on se croirait dans le Grand Canyon, l'instant d'après, dans le désert en Jordanie. La forêt aussi change. Avant le lac, on pénètre une forêt de bambou. La zone, à cause de courants froids et chaud, est un micro climat très spécifique.

Etrange, de passer ainsi la matinée seule dans la jungle et de se retrouver ensuite, une heure plus tard, au milieu de la foule, du traffic, sur la route du retour. C'est tellement incompatible que ma balade dans la forêt me semble appartenir à une autre vie. Le train est bondé, bruyant - plus de deux heures debout au milieu des fumeurs et des chariots qui foncent dans la foule à tout moment... J'aurais dû rester une nuit de plus au village, histoire de préserver le souvenir de cette splendide matinée... J'aurais dû prendre le bus...

Photos:
Le pic des ancêtres



Souvenirs - sur les bouteilles d'alcool, la calligraphie "Dan Xia"
est très suggestive

"Bouddha" en sinogramme d'or


Depuis le second temple

Matinée pluvieuse - parfait pour explorer cette magnifique forêt

Roche rouge - roche noire

mercredi 6 novembre 2013

Redécouverte de Zumiao avec le nouvel objectif...


... pour de meilleures photos des magnifiques ornements et des essais sur les danses du lion.

Deuxième virée à Zumiao, au centre de Foshan, premier lieu que j'avais visité dans le Guangdong à mon arrivée l'année passée. Zumiao est un ancien temple dédié au kungfu dont l'architecture bariolée est très représentative de la région, avec ses toits ronds emplis d'une foule de statuettes multicolores fabriquées à Shiwan (tiens, je n'ai pas encore écrit d'article sur ma visite de Shiwan il y a un an... :-(.

Un samedi plutôt que la semaine, j'y ai vu beaucoup plus d'activités, malgré une foule plus compacte mais pas au point d'être étouffante. Sur la splendide scène d'opéra, vide la première fois, se jouaient des extraits d'opéra choisis dont se délectaient un public de connaisseurs - et les quelques curieux néophytes dont je fais partie.

De 14h00 à 16h00, on peut aussi voir des danses du lion, performance d'écoles de danses (il y en a une à Xiqiao Shan que je dois visiter tantôt) avec de très jeunes danseurs. Ce n'est pas un long spectacle et il y a une longue partie commerciale, mais c'est parfait pour prendre de jolies photos. Entre deux représentations de danse du lion, il y a des représentations de kung fu.

20 yuans l'entrée, c'est peu par rapport à la beauté du lieu et la quantité de choses à voir. Derrière Zumiao, il y a un ancien quartier de maisons restaurées, de ruines et de petites ruelles "culturelles" pour le shopping avec des terrasses sympa, de bons restos, des glaces... C'est ombragé et calme (par là je veux dire pas de voiture), parfait pour se détendre. On peut y accéder directement en sortant du temple par derrière.

Photos:
Chauve-souris porte-bonheur



Des scènes entières de vie tirées des opéras et des classiques
ornent les toits


Sur la scène de bois noir aux ornements dorés, les personnages
bariolés d'un autre temps chantent des airs d'opéra

Magnifique instrument à tête de dragon



Article similaire: L'académie de la famille Chen
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