mercredi 29 août 2012

Aletsch... le glacier qu'il faut voir au moins une fois


Petite randonnée entre Riederalp et Belalp, histoire de tester le pont suspendu

Profitant des offre randonnées des cff avec 30% de moins sur les billets de transports, nous avons décidé d'aller le voir de plus près, ce fameux glacier qui recule, recule, recule devant les chaleurs caniculaires de nos nouveaux étés presque tropicaux. Le thermomètre est quand même monté à 36 en Valais cet été et la seule différence que j'y ai vue par rapport au climat de Canton, c'est que ça dure beaucoup moins longtemps et qu'il fait bien plus sec.

C'est donc par des chaleurs torrides que nous sommes allées prendre le frais dans la montagne et rendre visite au glacier. Il ne s'était pas lavé pour l'occasion. Sa langue noire, parsemée de crevasses bleutées, s'allongeait sur les rocailles noires. Tout autour, torrents, cascades et rivières.

La randonnée commence à Riederalp près de la villa Cassel, superbe monument un peu incongru où siège Pro Natura. Il faut descendre dans une forêt en train de retourner à l'état de forêt vierge, c'est-à-dire laissée à elle-même par l'homme pour rejoindre le pont. Juste avant, il y a un étang en formation qui, il y a 80 ans, faisait partie du glacier. tout le long de la balade, des crottes de bouquetins, de chamois, des cris d'oiseaux... mais la faune se cache et nous verrons une marmotte juste à la fin de la balade. Il faut se lever tôt et être patient pour observer les animaux.

Et puis le pont, suspendu à 80 mètres au-dessus de canyon, il se balance et tressaute quand on marche dessus. Ce n'est pas exactement mon sport préféré mais j'aime relever des défis et mettre à l'épreuve ma peur du vide. Après les pics vertigineux du Hunan, ça doit passer. Et ça passe, mais je n'ai pas vu grand chose du paysage et je compte sur les photos de mon amie pour me rattraper ensuite. De l'autre côté, il est possible d'aller voir le glacier de plus près. Ses cavités bleues, qui donnent envie d'explorer. Il faut dire que j'adore les grottes.

Derrière nous, au sommet de la montagne, très loin et très haut, se dresse l'église de Belalp, notre destination. Mieux vaut ne pas se décourager.

Nous traversons un hameau, des moutons nous suivent. Juste avant les murs de pierre qui s'entrecroisent pour rejoindre Belalp, alors que nous nous reposons près du panneau d'indication de randonnée pédestre, un rocher se détache sans bruit et vient frapper les roches à nos pieds. Il est passé à quelques centimètre de la tête de mon amie, en sifflant. Se méfier donc, de cette parois de montagne, quand on s'y balade. Ne pas s'y attarder. C'est dangereux.

Photos:







lundi 20 août 2012

Danses valaisannes...


... aux rencontres folkloriques de Fribourg

Ce week-end, Fribourg accueillait les rencontres de folklore international. Petit tour vendredi soir, durant le programme "spécial suisse". Je n'ai pas fait exprès et j'ai d'ailleurs pu admirer un groupe de lanceurs de drapeaux italiens très doués.

Pour la Suisse, c'est le Valais qui était présent avec un groupe folklorique d'Evolène qui a mis en scène la tradition du carnaval. Personnages couverts de peaux de bêtes aux masques animaliers, diables armés de balais dansent, menacent et harcèlent les jeunes filles en costume traditionnel qui dansent.

Pas facile de prendre des photos de personnes qui virevoltent de nuit, on appellera donc cela un "flou artistique".






dimanche 19 août 2012

Fenghuang...


... le rêve confronté à la réalité

"In a round-a-clock siege from domestic tourists..." dit le Lonely Planet. On ne peut être plus clair, et on ne pouvait que s'y attendre, Fenghuang est un enfer touristique! Mais elle vaut très certainement le coup d’œil, au moins une journée, pour ses splendides vieilles bâtisses le long de la rivière, ses ponts et la brume sur les flots. Un petit truc? Visiter à l'aube, quand tous les fêtards roupillent! Le même truc fonctionne à Lijiang, dans le Yunnan. Pour le reste, aller se reposer à Dehang après avoir visité Fenghuang paraît comme le meilleur moyen de s'en reposer, en attendant, il est toujours agréable d'y faire du shopping (seule option possible à côté de la visite des sites) et de siroter un thé (cher) sur une des nombreuses terrasses ou de manger un sha kou (grillades) sous les tentes de la rue principale. Une fois que l'on sait que c'est hyper-touristique, on ne peut plus être que déçu en bien.

Pêcheurs


Pêche au cormorans


En attendant les touristes

Lessive dans la rivière

Un site qui donne quelques trucs et astuces en Chine


http://www.chine-astuces.com/

lundi 13 août 2012

Entre montagnes et rivières, un petit village


Une pause bienvenue des grandes voies touristiques

Cachée dans une gorge, loin de la route principale, entourée de pics karstiques, de rizières et de cascades, Dehang est un petit village miao qui a gardé son charme d'antan. Bien sûr, les touristes y viennent, plutôt nombreux, mais ce n'est pas les foules de Fenghuang et beaucoup ignorent encore l'existence de ce petit havre de paix. Ils sont aussi contenus à l'entrée du village avec des représentations de danses puis passent par derrière pour rejoindre les cascades. Le centre du village lui-même reste donc calme. Après l'hystérie des mégapoles, un authentique bol d'air hunanais.








samedi 11 août 2012

Zhangjiajie...


... la magie des mers de pics vertigineux

Pas beaucoup de temps pour partir à la découverte de régions encore inexplorées en Chine (de ma personne bien sûr, le tourisme roule tourne et bouscule en Chine, même en montagne...)

Donc je renonce à mes projets au Qinghai (encore) et me tourne, vers la province voisine, le Hunan. Je ne m'y suis jamais réellement intéressée, province d'origine de Mao Zedong, je l'imagine comme un lieu de pèlerinage communiste avec places de martyrs, monuments communistes et tout le toutim pour témoigner de cette partie de l'histoire... Bref, pas trop mon truc. Mais il y a quand même un splendide parc naturel, dit-on dans le Lonely, et quelques villages, villes avec un charme fou. En fait, mon guide, un peu vieux, c'est vrai, présente trois ou quatre photos du Hunan rien que pour faire une présentation générale du pays. Et quelles photos! Alors on va voir ça de plus près. Départ, en train, pour Zhangjiajie.

J'avais dit que je ne le ferais plus jamais, mais me voilà aguillée sur un banc secondaire (pas de dossier) des secondes classes d'un vieux train pas très rapide dans lequel je vais passer 15 heures, dont tout la nuit. Je ronchonne, puis découvre que finalement je ne suis pas la plus mal lotie. Premièrement, il y en a qui  n'ont pas de siège du tout et profitent de s'assoir chaque fois que quelqu'un quitte sa place, histoire de se poser 5 minutes. Puis j'ai une surface plane pour mon bagage juste à côté qui est à la bonne hauteur pour que je puisse m'allonger à moitié sur mon bagage pour la nuit. Les 15 heures passeront donc plus rapidement même si je vais finir avec un torticolis et le dos tordu (tant pis, il sera remis en place lorsqu'il s'agira de remettre mes 10 kg sur mes épaules).

Arrivée sur place, il faut savoir lire et être aux aguets pour repérer le bus qui s'arrête à peine et dans lequel je saute. A côté de moi une jeune fille qui semble faire du tourisme seule (rareté en Chine), de l'autre côté, un jeune homme qui me demande si je suis américaine ou anglaise. Je me vois dans l'obligation de lui expliquer que hormis la Chine, il y a d'autres pays dans le monde. La jeune fille écoute en souriant mais ne dit rien. Elle m'aborde une fois arrivés pour manger, car c'est triste de manger seul et on va finalement passer 5 jours ensemble. Elle vient du Fujian et travaille dans le thé à Fangcun, le quartier du thé à Canton. Ca tombe bien, j'adore le thé. Je vais aussi devoir améliorer mon chinois, que je baragouine allégremment.

Zhangjiajie? C'est splendide! A couper le souffle! Surtout si on a le vertige (j'ai adoré le pont de grillage... si, si...) C'est aussi bondé! Surbondé! Hyperbondé! Mais en sortant des sentiers battus, on retrouve facilement la tranquillité et la beauté du lieu fait presque oublier les foules. Beauté dont on profite allégrement le soir et tôt le matin, quand elles sont pas encore là.

Côté logistique: le billet coûte 240 yuans, c'est une carte non transmissible (on doit laisser son empreinte digitale en entrant) qui dure 3 jours. On trouve facilement pour dormir dans le parc. Si on est pas abordé par des hôtes, alors autant se tourner vers les nombreuses petites auberges nouvelles le long des routes. Et comme il y a le choix, autant visiter un peu avant de se décider pour une auberge pas cher mais peu confortable. Mais confortable ou non, on est dans une forêt tropicale alors il faut laisser les phobies des petites bêtes et autres créatures derrière soi... Après toute, il y a des milliers d'espèces de flore et de faune.

Photos:







lundi 6 août 2012

Foshan- premiers pas


Un festival de couleurs

Foshan est une petite ville (selon les dimensions chinoises) au sud de Canton qui, à une époque, fut la plus prospère de la région. Elle en garde, malgré les habituels grands travaux de développement, gratte-ciels qui poussent sur le terreau des vieux quartiers, des vestiges d'une architecture originale et colorée que l'on ne trouve nul par ailleurs. Grand centre de production de la céramique, et donc souk de lavabos, bidets, cuvettes wc carrelages et catelles, on y trouve aussi de nombreuses statuettes bariolées. Cela explique la foule de statuettes qui ornent les toits des temples, racontant des scènes d'histoires classiques ou religieuses.

Autre spécialité, les gravures or sur bois noir. Splendide! Et, dernière particularité, et pas des moindres, les vitraux européens! Ceux-ci étaient extrêmement cher, il fallait les importer et, intégrés dans l'architecture chinoise, ils sont la marque de la grande prospérité dont bénéficia la région. Petit tour à Zumiao et Shiwan.

Scène d'opéra avec reliefs dorés sur bois noir

Des vitraux en Chine!

De drôles de toits ronds

Il y a foule sur les toits

Des parcs tropicaux en pleine ville! On est loin de Tianjin!

Related Posts with Thumbnails