mardi 20 mai 2008

Dimanche passé, un escalator m'a parlé



Depuis samedi 22h00 et jusqu'à la fin de la journée de dimanche, il a plu des hallebardes. Il royait, diable! Il royait! Au point que:
1. J'ai dû prendre un sous-marin pour aller à l'aéroport
2. Un rat est venu se réfugier temporairement chez moi et a décidé de transformer le temporaire en long terme. Du coup, il se montre plus discret depuis que, sachant qu'il se cachait dans la lourde structure en bois de mon lit, je me suis mise à sauter sur mon lit, avec délice il faut dire, ça me rappelait mon enfance. Maintenant, je vois surtout ses traces (petit cochon) et hier, j'ai découvert qu'il avait bouffé ma gomme (mais c'est qu'il est stupide en plus!)

Bref, ce n'est pas le sujet de ce billet. Le sujet c'est: dimanche, un escalator m'a parlé. En chinois bien sûr. Je mets le pied sur la première marche et j'entends une voix féminine me souhaiter la bienvenue :-) Un peu étonnée, je ris (ça me déride parce que mon masque facial n'était pas très avenant après avoir découvert que pour boire un bête thé Lipton  il fallait débourser au moins 70 yuan (7 euros). Ils vont les chercher où leurs prix idiots dans ces aéroports?!?
Un escalator qui parle? Bouah! Y'a bien les poubelles qui disent merci, à Berne alors franchement, ça n'est pas très original! Direz-vous. Et bien je vous répond que je n'ai jamais annoncé que ce billet serait original! Na!
Le fait est qu'ici, les gadgets qui parlent sont très à la mode. Ainsi, dans l'un des petits magasins de l'université, j'ai décollé jusqu'au plafond (bien bas ce plafond tout de même) lorsque pénétrant dans ledit magasin, une voix dont le volume est un peu excessif me hurle "Ni hao! Wei guangyin!"= "bonjour, bienvenue" dans une forme plus sophistiquée. Là-dessus, ajoutons que les véhicules qui reculent ne se contentent pas de faire "bip bip bip". Ah non! Ils parlent (genre "attention! je recule! Attention, je recule!")
Bref, ça fait partie du charme du pays. Ce sont ces petites choses bizarres et drôle qui surprennent. Après tout, la sonnerie pour les cours ne se contente pas de faire "driiiing" non plus. De 8h00 à 23h00, je l'entends régulièrement jouer... une mélodie romantique 

jeudi 1 mai 2008

Visions



Deux visions d'un jeudi de canicule (déjà). La première est l'étonnant monument aux martyres qui se dresse près de mon université.

La deuxième, un ciel de parasols et de parapluies pour ne pas laisser un seul rayon passer pendant qu'on boit le thé au bord de la Jialing.


dimanche 20 avril 2008

Aujourd'hui j'ai fait une petite balade...


... dans la jungle autour de mon campus

Une petite balade  dans la montagne, par de petits chemins dans la forêt tropicale, ça pourrait être superbe. Ca pourrait. Mais il y a des ordures partout et le ruisseau est pollué. Enfin, c'est un euphémisme. L'eau est noire et malodorante, pleine d'ordures et de mousse suspecte.

Sur le chemin, j'ai fait quelques rencontres curieuses, dont un très joli serpent que je n'ai pas pu photographier: tête corail, corps vert émeraude, petit et fin, très beau. Et très timide. Voilà ce que j'ai rencontré le long du chemin:

Un petit aperçu de la sécurité "made in China"
Une gracieuse fougère
Un sympathique machine (t'as de beaux yeux tu sais?)
 Puis, comme je marchais sur la voie de chemin de fer qui travers le campus, j'ai été dépassée par un express à eux wagons:

 Et enfin, en rentrant chez moi, j'ai trouvé ma ruelle occupée par des joueurs de mahjong.

 

mardi 15 avril 2008

On est mi-avril et il fait 30 degrés!


On est en avril et il fait déjà 30 degrés, les papillons virevoltes, tropicaux et séducteurs (y'en a un qui m'a poursuivie avec tant d'insistance que j'ai fini par courir, z'auriez dû voir la tête de ceux qui m'ont vu fuir devant un papillon).
 
La place des martyrs est terminée. Gigantesque et toute neuve, et surtout, vide. Pas trop d'arbres pour se réfugier lors des grandes chaleurs. Les visiteurs de la place des martyrs souffriront le martyr cet été, c'est cohérent, au moins.
 
Mais qui sont les martyrs de Geleshan? Lors de la lutte entre les communistes et le Kuomintang, ceux-ci ont fait exécuter les prisonniers communistes.
 
Aujourd'hui, les gens y viennent surtout pour se balader, jouer, s'entraîner à la danse, au tambour... comme sur toutes les places de Chine. Et quand il fait trop chaud, tout le monde s'entasse sous les rares arbres et la place reste vide...

Aujourd'hui, des femmes font une danse du tambour.

samedi 15 mars 2008

Plutôt l'art que les mots



Yang Liu, une artiste chinoise, a mis en image ces grandes différences entre nos deux cultures. Des clichés? Mais tellement vrais 
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vendredi 29 février 2008

Rouge de honte! Ce qu'on ne nous fait pas faire!



A l'occasion de la semaine de la France, nous avons dû, ma collègue et moi, chanter sur la grande scène de l'université, face à une salle comble avec plein de gens qui nous connaissent!!! Voilà le lamentable résultat. Ouhhhh! On est pas à l'aise!!!


On est quand même allée jusqu'au bout :-D

Et c'est qu'on a dû remettre ça l'année suivante! Mais là, on avait l'habitude... alors on s'est dit qu'on allait chanter... en chinois!


Adorables, mes étudiants ingénieurs (du nucléaire). Merci pour le superbe bouquet :-)





vendredi 15 février 2008

Nouvel An chinois à Dali


Cela faisait un mois que la Chine s'y préparait. Et je me réjouissais de voir mon premier Nouvel An chinois. Il a eu lieu à Dali, dans le Yunnan, petite ville ancienne où vivent des Bais et des Miaos.
Deux jours avant, les gens se mettent à décorer sérieusement: on gratte les décors de l'année d'avant, on colle ceux de cette année, on sème des aiguilles de pin sur le sol et on fait exploser devant chaque porte des chaînes de pétards, pour chasser les mauvais esprits. Voilà une petite vidéo d'une de ces fameuses pétarades (bien qu'en vidéo se soit un peu faiblard):


Et la nuit ça donne ça:
Des commerçants riches invitent des femmes, le rat et une sorte de prête pour apporter la prospérité à leur échoppe. Le commerçant lui-même se montre fort généreux avec les danseuses: 100 yuans chacune! Voici une cérémonie devant une bijouterie :
Une petite fille veut danser comme les grandes:
Et le cortège des dragons pour souhaiter la bonne nouvelle année!

lundi 24 décembre 2007

La phrase la plus incroyable que j'aie jamais prononcée...


... je l'ai dite en Chine

Contexte: L'université (SISU à Chongqing) nous offre un joli cadeau de noël: tous les lecteurs étrangers sont invités au spectacle de Carmen, spectacle de flamenco dans la grande salle des spectacles de Chongqing.

Le bâtiment est gigantesque, genre cirque romain, la salle d'opéra est splendide: fauteuils en velours rouge, dôme doré, statues d'albâtre... C'est très chic très kitsch et tape-à-l'oeil. Et le public détonne. On pourrait s'imaginer, vu que c'est tout de même un luxe de s'offrir une place, que les spectateurs se seraient mis sur leur 31. On aurait aussi pu imaginer un public plus âgé. En fait, le tout Chongqing est là. Et même si noël n'est pas une fête chinoise, c'est quand même une belle occasion de faire la fête.

On s'assied. Sur la petite scène, loin de nous, un taureau en papier mâché. Et devant moi, un jeune couple dont la jeune fille est assise juste devant moi, toute guillerette.

Le spectacle commence, le bruit de la foule ne diminue pas pour autant... et moi je regarde, entre des cornes. Pas celles du taureau. Celle de la jeune fille devant moi. Une petite diablesse... dont les cornes rouges s'allument... et s'éteignent... et s'allument... et s'éteignent...

La phrase en questions? "Excusez-moi, pourriez-vous éteindre vos cornes, svp?"

J'allais quand même pas lui demander de les retirer...

lundi 1 octobre 2007

Les sculptures rupestres de Dazu


... à voir absolument

Datant du VIIème au XIVème siècle, ces statues religieuses inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO sont la curiosité à voir absolument lorsque l'on est à Chongqing. Il faut environ 3 heures de bus pour y arriver, depuis la gare routière centrale (près de la gare centrale), plus le taxi qui nous emmène à travers une très jolie campagne, jusqu'aux grottes. Il faut bien compter une journée, surtout qu'il y a plusieurs sites mais ce sont les grottes de Baoding qu'il ne faut pas rater.


On y voit toutes sortes de représentations religieuses, de Bouddha à l'univers, l'enfer, une sperbe Guanyin aux mille mains en or... et la gorge entièrement sculptée est une vision en soi.



dimanche 2 septembre 2007

Première journée chinoise...


La Chine - premiers contacts

Ouh! Mal dormi. Aux aguets de tout bruit suspect, 'ai passé la nuit à écouter, allumer la lumière pour surprendre la bestiole en train de déguerpir, à réteindre pour rallumer et j'ai finalement dormi la lumière allumée. Les cafards n'aiment pas la lumière, ça devrait les tenir à l'écart... du moins ceux qui peuplent mon imagination...

Il est très tôt mais il fait déjà une chaleur infernale. Les oiseaux d'ici ont un caisson de résonance extraordinaire - ils se disputent devant ma fenêtre. Je me lève, parcours à pieds nu le sol de pierre froid - c'est agréable - et me dirige vers la cuisine après un bref passage aux wc. Rien à manger. Un peu de café. Il y a de l'eau dans la fontaine - va pour le café à jeun. Ordinateurs branché - mails - quelques mots à mes amis - tiens, je ne sais pas quoi écrire, l'aventure est trop fraîche. Juste leur dire que tout va bien.

Petite balade sur le campus - à la recherche d'une boulangerie. C'est immense - et vide. Les vacances ne sont pas terminées et les élèves ne sont pas revenus. Du coup, les magasins sont fermés. Je trouve quand même une petite boulangerie - j'ai de la peine à choisir et finit par prendre un petit pain. Premiers contacts avec la boulangerie chimique chinoise. Il faudra trouver autre chose à manger pour le petit déj, je doute ne jamais m'habituer aux petits pains "à l'occidentale".

A midi je dois manger avec la directrice. En fait, ce sera avec tout le département de français. Je les rencontre devant le restaurant. Elle m'accueille, me présente le groupe de collègues et tout à coup, je suis abordée par un jeune étudiant. Il me prend par le bras et se met à me supplier. Il veut apprendre le français, dit-il en anglais. Il me secoue le bras et se met à pleurer en m'implorant de lui apprendre le français. La directrice le calme, lui parle doucement et l'éloigne, il revient à la charge puis elle finit par le tenir à l'écart. Elle est très gênée. Et moi très surprise - choquée même. C'est mon deuxième contact avec un étudiant chinois... ils ne sont pas tous comme ça j'espère! 

Dans le restaurant, on traverse la grande salle et monte à l'étage, dans une salle privée! Wow! Une grande table ronde avec un plateau tournant trône au milieu de la salle. On a deux serveurs pour nous tout seuls et les plats, plus délicieux les uns que les autres, défilent. Je suis très intimidée. Après la limousine d'hier, le repas en salle privée... je me sens très flattée. Je fais de mon mieux pour commettre le moins de maladresses possibles avec mes baguettes. Demain, ma collègue française arrive puis une autre plus tard, qui a des problèmes de visa (elle a été engagée sur le tard). Je me réjouis de les rencontrer.

samedi 1 septembre 2007

Premiers pas à Chongqing


L'aventure chinoise commence

Epuisée par le long voyage, mais curieuse de découvrir ce nouveau pays si lointain - la Chine - dont je n'avais jamais vraiment rêvé et dans lequel je m'installe aujourd'hui sans y être vraiment préparée. Il y a trois mois à peine, ma mission au Kosovo arrivait  à son terme et il n'y avait plus les fonds pour que je continue cette expérience que j'avais trouvée très enrichissante. Je regrettais un peu de partir au moment où je commençais enfin à baragouiner l'albanais - pour un pays où je serai illettrée - et dont la langue fait référence à l'abscons.

Lors de mes très nombreuses recherches d'emploi, j'avais répondu, parmi d'autres, à une annonce de l'Institut des Langues étrangères du Sichuan à Chongqing: lectrice de français, payée 3500 yuans par mois (finalement 4'000), logement pris en charge par l'université ainsi que connexion Internet, téléphone et pas d'impôts. Pourquoi pas? C'est mieux que rien et ça me fait une recherche de plus à présenter ua chômage. Puis j'étais passée à autre chose. Mais Chongqing avait répondu, ils étaient intéressés. Je me souviens avoir relu plusieurs fois le mail très bref... oh mon Dieu! Je vais en Chine! Pas une seule seconde, je n'avais imaginé être engagée. Tout à coup, mon estomac s'est noué. J'avais déjà vécu au Kenya et j'avais adoré ça alors je ne sais pas pourquoi partir en Chine m'a tant choquée au départ. Et puis ça a été comme un rêve: les semaines ont défilé, j'ai commencé à me préparer. Recherches sur Internet: oh misère: Chongqing - 30 millions d'habitants - surnommée l'une des trois fournaises de Chine - inondations fréquentes et des photos de grisaille à donner le tournis. Mais je me réjouissais. La panique passée, restait le sentiment d'aventure. J'ai acheté un petit livre de chinois, appris à dire bonjour et merci et puis je me suis dit que j'allais vraiment apprendre sur place... La Chine... Mes amis m'en voulaient un peu sur ce coup-là, eux qui se réjouissaient de me voir revenir du Kosovo...

Le paysage défile: autoroute bordée de gratte-ciels usés - les façades ne restent pas neuves longtemps sous un climat subtropical humide. La limousine climatisée glisse plus qu'elle ne roule de bretelles en bretelles, échangeurs gigantesques, forêts de béton - 40 minutes de route durant lesquelles ma future collègue, venue m'accueillir à l'université, me présente un peu le programme de l'après-midi et de demain. On va passer à mon appartement puis manger et ensuite un étudiant m'accompagnera pur faire des courses chez Carrefour, au centre-ville. Demain je mange avec la directrice. Je pose quelques questions, réponds, regarde par la fenêtre... pour le moment, je suis déçue, la Chine ressemble à n'importe quelle autre ville du monde: des banlieues grises et sales, du béton... Je ne sais pas ce que je me suis imaginée, mais je me suis imaginée quelque chose de plus ... différent.

On arrive à l'université. On pénètre sur le campus puis on stationne devant une rangée de vieux immeubles qui ont grand besoin d'être rafraîchis. Une rangée de ficcus aussi hauts que les immeubles bord l'allée. J'ouvre la porte et je m'immobilise: les arbres hurlent! Et la chaleur vient de me frapper très fort dans la figure! Comme un coup de poing. C'est à en être renversé. Je voulais de l'exotique? Bienvenue à Chongqing!

Mon appartement est immense et pue l'humidité. Je vais vite comprendre que, sous ce genre de climat, il suffit de quitter son appartement une semaine pour qu'il se mette à moisir. Brasser l'air en habitant le logement aide à prévenir la moisissure et les odeurs d'humidité. J'ai de bons souvenirs de cet appartement, mais ma première impression se résume à "pourave". Il est propre pourtant.

J'ai à peine le temps de me rafraîchir. Ma collègue tourne en rond dans l'appartement en attendant de pouvoir aller manger avec moi. Il n'est pourtant que 17h00 et je préfèrerais faire une sieste, après avoir pris une douche pour me débarrasser de la sueur - je vais vite le comprendre, en été à Chongqing, on colle et la douche n'y fait rien, 5 minutes après on pèdze à nouveau. Départ donc pour le restaurant universitaire, au bas de mon immeuble. Comme cadeau de bienvenue à l'université, je reçois des bons repas dans ce restaurant. Pour mon premier repas chinois - et ma première expérience avec des baguettes: des raviolis dans une soupe! Autant le dire, la moitié a été offerte à la nappe! Grand conseil donc à tout chinois qui accueille un étranger tout frais: avant de lui servir des raviolis, vérifiez sa dextérité avec des baguettes!

Toujours pas le temps de me reposer, un futur élève me contacte: il doit m'emmener chez Carrefour pour faire des courses. On monte dans un bus et il me parle, en français. Il se montre très critique envers les promesses de progrès faites par la Chine pour les jeux olympiques. Selon lui, il faudra plus de 50 ans avant que la situation ne s'améliore. Je suis très étonnée par son franc-parler.

La taille des cigales est impressionnante
Enfin seule chez moi. J'essaie d'apprivoiser mon appartement. Ma literie "les 101 dalmatiens" a des tâches suspectes et a vécu (de grande aventures à première vue). Il y a des tuyaux graisseux dans la cuisine, et un gros trou qui donne sur l'intérieur du mur et de la tuyauterie dans la salle de bain. Peu ragoutant mais je vais m'y habituer. Le balcon est dans la ramure des ficcus. Il n'a jamais vu une panosse. Mais je trouve agréable d'être parmi les oiseaux. Les arbres hurlent toujours. Je finis par découvrir une cigale grosse comme mon point. J'espère que les cafards ne font pas la même taille. J'ai un gecko dans la cuisine.


Squat le gecko
La nuit, je sursaute à tout bruit suspect: les meubles craquent, des trucs se baladent ou rampent et chaque fois je pense à des cafards géants... 3 nuits d'insomnie et je n'en aurai plus rien à faire. Il me faudra plusieurs mois pour expliquer certains bruits très forts près de l'armoire, qui fait le coin avec la fenêtre: une chauve-souris, porte-bonheur en Chine, vient s'accrocher chaque nuit à ma fenêtre.

Envie de visiter l'appart?

La cuisine avec gecko derrière la cuisinière à gaz

L'immense salon-entrée


La chambre avec lit "Dalmatiens"

Le balcon dans les arbres

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