Yizhan ou Ili city ou Ghulja ?
Ili m'ayant laissé un sentiment doux-amer, j'en ai oublié un petit joyau, peut-être parce que ce n'était qu'une étape de repos pour couper la longueur du voyage. Après tout, c’est les vacances, on se calme les baroudeurs !
La
petite ville de Yizhan ressemble bien sûr à toutes les autres dans sa partie
moderne, quoique. L’auberge est cachée
dans un réseau de petites ruelles où je ne suis pas sûre de me retrouver (ni le
taxi d’ailleurs.) Je suis accueillie dans la bonne humeur par le personnel très
baba du Yizhan Youth Hostel. La chambre est grande mais étrangement décorée.
Pour le coup j’ai pris une photo.
J’ai
du temps, je me renseigne pour la suite du voyage et rencontre une voyageuse
qui va faire le même trajet, on achète un billet de bus ensemble et réfléchis à
louer une voiture pour passer le col des Tianshan ensemble mais finalement elle
voudra profiter plus longtemps de Nalati tandis que je fuis ce lieu.
Je
pars à la découverte du petit joyau que cache cette ville joyeuse : le
quartier ouighour qui garde le vieux nom de la ville : Ghulja.
Cela
commence par un pailou, ces portails
chinois qui marquent l’entrée des sites, et un jardin chinois tout neuf dans
lequel je déniche un petit bar à glace local. Un groupe de ouighours qui
papotent en grignotant sous une treille, de la glace artisanale : je
craque. Elle est délicieuse, épaisse et abondante ! J’ai quand même de la peine
à tout finir.
Allez,
le ventre bien remplis, je pars à la découverte. Le site est touristique, il y
a des carrioles tirées par des chevaux
qui emmènent les touristes, ça peut se comprendre, c’est grand. Les maisons
sont petits et colorées avec des treilles de vignes qui poussent le long des
maisons ou dans les cours. Il y a des arbres fruitiers tout au long de la
route. Pour la première fois, je découvre le système de taxi des quartiers
ouighours : des tricycles avec un plateau couvert d’un tapis sur lequel on
saute et se laisse pousser pour un yuan.
Yizhang
m’a laissé un sentiment de bonne humeur et de repos même si la « vieille
ville » est assez éloignée et que la ville moderne reste l’habituelle
ville impersonnelle.
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