... sur la tristesse des jours
Un mois à peu de chose près que ce blog sommeille. L'ordinateur de service fourni par l'université, qui se distingue par une lenteur à rendre fou le plus zen des informaticiens, couplé avec un accès à Internet scabreux et presque aussi lent que l'ordinateur (l'opposé de la vitesse de la lumière existe, faut lui trouver un nom) ne m'ont pas beaucoup encouragée. A cela s'ajoute beaucoup de travail (les étudiants n'arrêtent pas de passer des examens) et une routine morne dans ce petit coin isolé de la terre, loin de tout. D'autant plus morne que le contact avec l'extérieur par les journaux est franchement déprimant. Catastrophes, guerres, répression, emrpisonnements arbitraires... ça donne la nausée. Et je préfère ne pas écrire ici quand je suis en pétard.
Il est cependant impossible de rester insensible à la splendeur du printemps, même dans ce lieu désertique qu'est le campus - car heureusement, il y a quelques arbres fruitiers qui s'en donnent à coeur joie, sous un ciel splendide. S'ajoute à cela un petit voyage de Qing Ming à Xi'an (où le ciel était bien moins accueillant) qui vit son sakura kyotoïte. Car Xi'an est liée à Kyoto. En effet, à l'époque de sa construction, Kyoto a été conçue sur le modèle de Xi'an, qui alors était une grande capitale. Il semble qu'il est possible de retrouver Xi'an dans les rues de Kyoto, dans son plan de construction, mais je n'ai personnellement pas remarqué :-)
Voici donc la récolte de ce printemps.
Le parc de XinQing à Xi'an se reflète dans les bulles de savon des enfants |
Celles de l'année passée sont ici
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