Les hôtels capsules ont débarqué en Chine

... et contrairement à la plupart des hôtels capsules japonais, les femmes peuvent y aller

Marre des auberges de jeunesse avec leurs dortoirs plein de ronfleurs ou de fêtards qui débarquent au milieu de la nuit, allument toutes les lumières et font le plus de bruit possible, encore tout excités de la super soirée qu'ils viennent de passer? Des lèves-tôt dont le réveil sonne à 4h00? Moi aussi. A presque 40 ans, je dois admettre que j'ai parfois envie de me payer le luxe de chambres privées, mais pas trop chères. Je me fiche du décors, ce que je veux, c'est de la propreté, et du silence.

L'hôtel capsule, que je n'ai pas encore essayé vu que ceux que j'ai rencontrés au Japon étaient réservés aux hommes, semblent être la solution: pas chers, ils sont néanmoins comme de petites chambres individuelles. Maintenant il faut vérifier qu'ils soient propres, et insonorisés. La Chine reste le pays du bruit, les gens n'hésitant pas à s'interpeller au milieu de la nuit par une grande bouelée à travers les couloirs. A vérifier aussi, la sécurité.

Le premier s'est ouvert à Xi'an, le Xi'an Capsule Hotel, puis à Shanghai, près de la gare, le Xitai Capsule Hotel 希泰胶囊旅馆 (Address: 1036 Zhongshan North Road, 闸北区中山北路1036号). Une capsule pour une nuit coûte 68 yuans, ce qui est le même prix, voire un peu plus cher qu'un lit dans un dortoir d'auberge de jeunesse (entre 50-70 yuans).

Un autre, le plus grand, vient d'ouvrir dans la rue Tianjin à Qingdao, sympathique petite ville portuaire. Voici l'article du Monde à son sujet.