A ne pas rater!
Tianjin est peut-être une petite (enfin, tout est relatif) ville "sans histoire", ce qui ne veut pas dire sans problèmes, mais nouvelle et historiquement peu intéressante, c'est ainsi que me l'on décrite mes étudiants de Xi'an (ville avec beaucoup d'histoire) quand je leur ai annoncé aller vivre là-bas, cela ne l'empêche pas d'accumuler les spécialités! La ville en a trois que l'on ne peut pas rater. Une gastronomique, deux artistiques.
Il y a tout d'abord les fameux baozi Goubuli (celui que les chiens ne touchent pas). Goubuli était un enfant des rues que les chiens errants respectaient, d'où son surprenant surnom. Il est devenu, plus tard, le roi des baozi, ces petits pains fourré cuits à la vapeur, dont il a perfectionné la recette. Les baozi de Goubuli sont devenus un passage obligé à Tianjin, même s'il faut faire la queue pour les goûter.
Il y a ensuite les niren, des petites figurines de terre cuite aux couleurs éclatantes qui représentent des scènes de la vie quotidienne, à une autre époque. Très expressifs, ceux-ci vont de la petite figurine rigolote à 20 yuans aux scènes complexes et bien plus artistiques pouvant dépasser 1000 yuans. Il y a des magasins spécialisés dans les rues de l'Ancienne culture, l'ancienne près de la tour du Tambour et la nouvelle, plus au centre.
La dernière spécialité vient de Yangliuqing. Si ce nom n'évoque rien, même aux chinois, ses peintures et découpages papiers du Nouvel An sont très réputés. Et la fête du Nouvel An y est plus intéressante aussi, sur la grande place "ancienne" derrière la superbe résidence de la famille Shi qui représente en soi la meilleure raison de se déplacer jusqu'à cette banlieue de Tianjin. Les Nian Hua représentent généralement les enfants heureux de l'abondance de la Nouvelle Année, le fameux petit garcon au poisson géant, la fille à la pêche géante, des enfants s'amusant avec des pétards, de gros bébés rampant sur le caractère Fu. Pleines de couleurs, ces peintures sont un magnifique cadeau du Nouvel An.
Deux autres spécialités s'ajoutent à cette liste, dont une est aussi une spécialité de Pékin, et de loin ma préférée: les châtaignes! Cuites et pelées avant d'être mises sous vide, elles sont juteuses et sucrées! Attention de bien prendre le paquet rouge, sans conservant! Quant aux manhua, un beignet tressé assaisonné de plusieurs manières, ils font penser aux cuisses-dames et se trouvent absolument partout!
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