Un chef-d'œuvre onirique du réalisme fantastique
Un jeune homme quitte son père et trouve refuge dans une librairie habitée de personnages énigmatiques. Un vieil homme qui peut parler aux chats commet un crime dont le sang salit les mains d'un autre et prend la route. Un vieil homme, un jeune homme, deux destins qui s'entremêlent sans se croiser, qui prennent la route pour se trouver. Et toute la poésie de la réalité de Murakami pour les raconter.
Difficile de présenter un roman aussi connu, un best-seller au succès retentissant qui fit connaître Haruki Murakami à tous ceux qui ne le connaissaient pas encore. J'en faisais partie.
A l'époque, participant à un forum de lecture qui avait choisi Murakami comme lecture du moi, je m'étais lancée avec méfiance dans Après le tremblement de terre que j'avais très moyennement apprécié. Mais devant les ronronnements élogieux de mes compagnons virtuels de lecture au sujet de Kafka, j'embarquais dans un de ces voyages qui vous marquent à jamais. La couverture de Kafka était certes prometteuse, mais ignorante du monde de Murakami, je fus un peu hésitante au début. Le fait de prendre des noms de personnage associés à des marques célèbres me dérangeait. Mais le mystère était en place, il fallait aller jusqu'au bout. Et une fois bien installée dans le train du récit, j'eus conscience que j'étais en train de lire ce qui allait directement rejoindre le Panthéon de mes favoris: un roman nouveau, dans lequel la réalité temporelle et physique se replie délicatement sur elle-même, discrètement. Le fantastique s'y insinue comme un courant d'air qui fait frissonner le récit. La beauté de Kafka, c'est cette subtilité qui superpose les réalités comme des voiles transparent. Et sa poésie. Car Murakami est autant peintre et musicien que poète quand il écrit.
Kafka est de loin mon Murakami préféré, même s'il dispute sa place avec les Chroniques de l'oiseau à ressort. Il est allé rejoindre dans ma bibliothèque ces livres qui font rêver, qui vous emportent complètement dans leur voyage onirique. Le chef-d'œuvre du réalisme fantastique Cent ans de solitude de Marquez et le fabuleux Le Maître et Marguerite de Boulgakov.
Découvrez ici l'opinion de quelques chats de bibliothèque.
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