Surprise du jour, mon amie débarque pour faire des daifukus aux fraises. Je vais donc expérimenter trois nouvelles recettes en une après-midi: la recette des mochi, de la purée de haricot rouge et du daifuku aux fraises. Toutes trois extrêmement faciles, pour un résultat à se pourlécher les babines (ou à se relever la nuit, comme on dit chez moi).
Alors, qu'est-ce qu'un daifuku? Et bien, c'est un petit gâteau japonais à base de mochi (gâteau de farine de riz fluant) fourré. Ici, le daifuku aux fraises sera fourré avec des fraises bien sûr, enveloppées cependant de purée de haricots rouges. Mon amie avait rapporté de la farine de riz du Japon, mais pas en quantité suffisante. Nous avons donc essayé la recette avec la farine japonaise et de la farine chinoise.
Ingrédients
Pour env. 10 daifuku:
150 gr. de haricots azukis
4 x leur volume en eau.
Sucre
Fécule de pomme de terre
100 gr. de Shiratamako (farine de riz japonaise, elle ressemble à du petit gravier blanc)*
180 ml d'eau froide
10 fraises bien mûres de taille moyenne
Laver les haricots, les plonger dans l'eau bouillante quelques minutes, jeter l'eau et rincer les haricots pour ôter l'âcreté. Replonger les haricots dans 4 x leur volume d'eau bouillante et laisser mijoter à petit feu pendant au moins une heure.
Jeter l'eau, rincer les haricots, ajouter du sucre (150 gr pour de la purée très sucrée, moi je préfère deux cuillères à soupe pour une purée légère. C'est selon les goûts) et passer au mixer jusqu'à l'obtention d'une purée onctueuse. Pour le daifuku, il est important que la purée soit plutôt épaisse et sèche, l'humidité attaquant la peau du mochi.
Pour le mochi
Dans un bol, mélanger la farine de riz à l'eau jusqu'à l'obtention d'une crème onctueuse, ajouter du sucre (1-2 cuillère à soupe selon les goût. Le mochi ne doit pas être trop sucré).
Placer au micro-onde moyen pendant 1 minute. Mélanger la préparation avec une spatule. Remettre au micro-onde 10 secondes, re-mélanger, repasser au micro-onde 10 secondes. Après chaque passage, la préparation et de plus en plus collante, compacte et translucide. Une fois qu'elle est légèrement translucide et difficile à mélanger car collante, elle est prête. Avec la farine japonaise, 3 fois a suffit. La farine chinoise a eu besoin d'au moins 2 min 30 de microondes en tout car elle était plus fluide.
Recouvrir une planche à couper de fécule de pomme de terre et y déposer la préparation de mochi. Recouvrir le mochi de fécule et en faire un saucisson de la longueur de la planche. Y découper dix parts. Attention, ces parts devront être assez grandes pour contenir la fraise enrobée de purée de haricots rouge sans que la peau ne soit trop fine. Si le mochi est encore chaud, le laisser refroidir afin qu'il durcisse un peu. Trop mou, il se cassera facilement.
Le plus difficile arrive: il s'agit de recouvrir les fraises entièrement de purée de haricots rouges. La purée ne doit pas être trop liquide ni trop sucrée autrement elle ne tient pas et colle plus aux doigts qu'à la fraise. Or la fraise ne doit surtout pas entrer en contact avec le mochi, son jus le trouerait. Évidemment, le goût ne change pas si le daifuku n'est pas présentable. On se régale tout autant.
Aplatir les morceaux de mochi en crêpes rondes dans lesquelles on place la fraise enrobée de son manteau de purée de haricots rouges. Il ne faut pas hésiter à se tartiner les mains de fécule de pomme de terre afin d'éviter que le mochi colle aux doigts. Fermer le mochi autour de la fraise, le prendre au creux de la main et le rouler, jusqu'à ce qu'il soit une belle boule de neige fourrée.
A déguster avec un bon thé vert un peu amer (mais pas trop).