... d'une semaine ordinaire
J'avais déjà eu l'occasion de mentionner l'extraordinaire gymkhana cognitif que peut être l'emploi du temps de la semaine lors des périodes de congé officiel avec ponts et rattrapages. Mais cela concernait des périodes exceptionnelles, comme les vacances.
Jetons un oeil sur une semaine pratiquement normale.
Tout d'abord, pour bien définir le mot "normal", je veux dire ici une semaine qui suivrait le programme des cours tel qu'il est établi sur notre emploi du temps. Ca n'est pas forcément le plus grand nombre des semaines. En fait, depuis le début de l'année (septembre), on peut dire que nous avons eu, à tout casser, une seule semaine normale. Et que j't'emprunte ton cours ici, et qu'on annule les cours par là et les recase là-bas - jongler avec les horaires est une chose parfaitement normale dans notre lycée et cela ce fait en temps réel - car de toute évidence ceux qui décident de nos horaires n'ont absolument aucune notion d'anticipation et ne vivent que dans le moment présent. C'est comme ça maintenant et on s'adapte tout de suite (et que ça saute).
J'exagère? Un petit exemple tout frais sorti de la semaine (moins normale que la normale car nous sommes en période d'examen). Les examens ont lieu de lundi à mercredi. Pas de cours - on fait passer les examens puis on corrige les copies. Le jeudi après-midi, dans une semaine normale, commence par 2 périodes de test - les matières testées s'alternent avec les semaines - mais comme on vient d'avoir les examens il n'y aura pas de test. Dans ne semaine normale, nous avons le français après les tests, en troisième période de l'après-midi. Question: comme il n'y a pas les tests, doit-on ou non donner le cours de français aussi pendant les deux premières périodes de l'après-midi (vous suivez? Ok, accrochez-vous quand même). La question se justifie d'autant plus qu'à la moindre erreur on nous saute vite dessus.
Cours ou pas cours, that is the question. Lundi, ma collègue téléphone et rapporte une réponse qui aide fort peu: "on a les cours normaux" (on abuse du mot normal dans cette histoire). Bon, si on la prend au mot, cela veut dire qu'on a nnotre cours habituel à la fin de l'après-midi et que pour les deux périodes qui précède, mystère et boule de gomme. Elle admet ne pas savoir et rappelle. Réponse 2: alors on ne l'a pas encore publié sur le site mais on a organisé des activités (lesquelles on ne saura jamais) et le jeudi devient vendredi tandis que le vendredi devient mercredi. Youpie!!!! On a bien fait de téléphoner!!!
Jour suivant, mardi, donc. Annonce de la collègue: sur le site, ils n'ont pas publié la même chose. Le jeudi devient le vendredi et le vendredi devient le jeudi. Et rebelotte, se repose la question du jeudi après-midi... Elle rappelle... suspense... Et on change tout, déclare-t-elle à 18h00 alors que mon collègue fatigué (on venait d'avoir réunion puis examen puis réunion) venait de réécrire le programme de cours de la semaine pour la troisième fois (en y mettant partout plein de points d'interrogation): finalement, jeudi ce sera vendredi et vendredi matin ce sera jeundi matin et vendredi après-midi sera mercredi après-midi... No comment, je me barre pour la soirée (Merci Bruno de me donner de bonnes raisons en m'appelant de partir au moment où mon collègue commence à sérieusement s'énerver - il doit réécrire le programme).
Petit conseil de survie quand même pour ceux qui travaillent dans ce genre de conditions: 1. Ne jamais téléphoner quand on a une question, même simple. 2. Ne surtout pas être joignable!!!
2 commentaires:
Dernière petite modif qui m'attendait sur la table dee mon bureau hier soir: demain jeudi = vendredi mais jeudi P3 (période 3) = vendredi P8.Ai-je vu ce message ou a-t-il été emporté par le vent?
J'ose à peine me pointer au bureau aujourd'hui...
Goodd blog post
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