J'aurais vraiment tout fait...
Prévenue le jour d'avant, sous la forme d'un: "tu es libre demain après midi, pour sauter sur un ballon?"
"Je vous demande pardon?"
"Oui, sauter sur un ballon, avec les étudiants, ça amuse les élèves et ça améliore les relations avec eux."
"Euh... oui... non, je crois que j'ai cours..."
"Non, non! Tu finis à 3h et ça commence à 3h30!"
"Ah."
Arrivée sur le terrain, l'ambiance est à la fête. Des collègues (et mon directeur) courent après des cerceaux métalliques qu'ils poussent avec une baquette, des étudiants marchent avec des skis communautaires, des collègues et des élèves sautent avec des ballons de course et d'autres attendent et regardent, assis sur d'étranges chenilles. On est irrémédiablement attirés par ces dernières, rigolotes et confortables. "C'est ta chenille" m'annonce-t-on. Ah. Je vais faire de la chenille aujourd'hui...
Je retrouve mes élèves de ma dernière classe, que j'ai éreintées en grammaire. Elles rougissent de partager une chenille avec moi. Et hop, départ, on court, une grosse chenille entre les jambes qui vous encombre les pieds, lourde, longue. Les autres chenilles ont encore plus de peine, j'y crois pas! On a gagné!
J'ignorais que j'eus du talent à la course de chenille. J'ai pu prouver plus tard que j'en avais beaucoup moins à la course de ballon.
Supporters avec mains en plastiques pour applaudir |
Hue les chenilles ! |
Skis communautaires |
Et que ça saute! |
Comme à la bonne époque: allez les profs |
Pour référence, premiers contacts avec ces activités chinoises qui donnent envie de se cacher sous le tapis (ou la pelouse, c'est selon).
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