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mercredi 29 mai 2013
dimanche 26 mai 2013
Histoire de godasses...
... en plastique
Comme mentionné dans le billet précédent, nous voici donc à la saison du beau temps et des gros orages qui vous prennent par surprise.
Très différent du climat que j'ai connu au Kenya, où pendant la saison des pluies on était écrasé par la lourdeur toute l'après-midi avant que l'orage n'éclate vers 17h00. Ici, si les orages éclatent plus souvent le soir, ils ne se gênent pas pour lancer la matinée (... hmmm! 6h00 du mat, torrent de pluie et je dois aller aux cours... vous plaisantez, j'espère? ).
Mon lit étant collé à la grande fenêtre verrière de mon balcon, je découvre le plaisir épicurien de la lecture au lit en regardant les éléments se déchaîner contre ma fenêtre. J'adore.
Une météo pleine d'humour, qui se rit de vous. Il pleut, petite pluie légère mais régulière. On avance parapluie ouvert puis la pluie s'arrête, alors on ferme le parapluie. C'est à ce moment là qu'un nuage déverse des seaux sur ma tête trop confiante...
Bon, revenons à nos moutons. Pour vivre à Canton, les bottes hautes en caoutchouc sont de mise. En effet, si les chinois ont inventé / copié / développé bien des technologies, ils n'ont pas encore adopté les caniveaux et ne se sont apparemment pas intéressés par la gestion de l'écoulement des eaux de pluie. Les égouts débordent, les routes se transforment en vastes étendues d'eau et la hauteur des botte suffit à peine pour les traverser (gare aux tsunamis provoqués par les automobilistes inattentifs.)
Mais les bottes, quand il fait plus de 30, c'est beaucoup trop chaud et on ne va pas les porter toute la journée. Les transporter à part, tous les jours, c'est lourd. C'est là que s'impose la solution intermédiaire, celle du "au-cas où": les sandales en plastique, adoptées par la majorité. Peu esthétiques, les Crocs et leur copies ont un succès fou ici...tant pis pour le look, c'est pratique de ne pas fiche en l'air ses belles chaussures.
Mais les Crocs, c'est cher et ça ne se vend que dans les magasins spécialisés. Dans mon petit supermarché, je n'en ai pas trouvé, bien qu'il offre un grand choix de copies. Parmi les chaussures en plastiques, certaines sont de belles imitations d'escarpins fins... on en oublierai presque qu'ils sont en plastique. Je pose mon choix sur une paire de sandales, la seule plutôt neutre qui soit à ma taille: blanche translucide avec une semelle violette. Elle me va, je m'y sens bien, c'est parti!
Oui mais, je ne suis pas au bout de mes surprises!
Une semaine plus tard, par une belle journée ensoleillée qui sent la pluie imprévue qui vous tombe dessus au coin d'un nuage égaré, je marche, en route vers mon petit déjeuner, lorsque mon regard surprend ma sandale... ou plutôt sa couleur... elle est violette! Je doute un peu de mes sens... il me semblait pourtant avoir acheté des sandales blanches. J'en suis sûre, elles étaient encore blanche il y a 10 minutes... En passant à l'ombre, je vois l'intensité de la couleur diminuer. Ah ben m.... alors! Je me suis offerte des sandales photosensibles! Autant pour la neutralité de la couleur!
Moi qui signe des pétitions contre la pollution des rivières chinoises par la production de vêtements de marque, j'ai fait fort avec l'achat de mes s(c)andales!
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