samedi 30 mars 2013

Pourquoi je ne suis pas allée voir le "Tiger Temple" à Kanchanaburi


Moi, avec un tigre... parce que je m'aime tant!

Ca fait rêver, c'est sûr
J'adore les tigres. Et je dois admettre que la tentation est forte, lorsque je passe près de la route qui mène au temple des tigres à Kanchanaburi, d'aller y faire un tour, histoire d'en approcher un, de le caresser et d'être photographiée avec un tigre dans les bras (ou moi dans les bras d'un tigre, tout dépend de l'âge du félin). Quelle belle photo ça ferait! Certainement celle que j'utiliserais sur mon profil Facebook!

Oui, mais. J'adore les tigres. Justement. Et ce n'est pas l'adoration du tigre qui pousse tant de personnes à payer le prix d'entrée exorbitant du "tiger temple", c'est l'adoration d'eux-mêmes. Moi, avec un tigre!

Que ça lui plaise ou non, au tigre, de poser toute la sainte journée avec les centaines d'ego qui veulent LA photo.

Moi(s) avec un tigre
Il suffit de googeliser "tiger temple" - image pour voir le défilé - mais aussi pour observer que les tigres sont enchaînés, et très, très placides. En fait, le "Tiger Temple" est en train de voir sa réputation pourrir sur Internet, au point que le Lonely Planet ne le conseille plus. Bêtes droguées, ou privées de leurs défenses, attachées, exploitées au maximum. Là où il y avait une belle histoire au début, il n'y a plus que l'intérêt financier.

A Kanchanaburi, j'ai été attirée par un attroupement peu ordinaire, déjà parce que majoritairement composé d'occidentaux. Un homme s'était installé près d'une table dans un petit marché couvert, et sur la table, une panthère. Vivante bien sûre. Pour un certain prix (je ne me suis pas renseignée), on pouvait se faire photographier avec. Là encore, il faut le dire, c'est tentant. Très tentant. Rien que d'être si près de ce superbe animal, c'est fascinant. Mais sérieusement, cet homme-là ne prendrais certainement pas le risque de voir son gagne-pain félinesque lui attirer de gros ennuis par une crise de mauvaise humeur mal placée (ça arrive même aux plus civilisés des humains)... Alors avant d'aller poser avec de beaux félins, une petite réflexion sur son propre narcissisme s'impose.

Mariage pluvieux...


Mariage heureux...

Et il le sera, le mariage de ma collègue, en ce 28 mars apocalyptique. Le matin il faisait nuit noire, plusieurs orages ont ponctué la journée et le soir, après les cours, c'est un peu honteux de nos bottes de pluie que je me rends au mariage. Elles ont leur style, mais pas très classe quand même. Il faut dire que quand il pleut à Canton, c'est en canoë qu'il faut se déplacer.

Mon premier mariage chinois... Alerte! Les questions se bousculent! Que faut-il offrir? Comment le présenter? Comment s'habiller? (Au Kosovo, il avait fallu me dégoter une robe de princesse. C'était un véritable concours de beauté!) Que va-t-il se passer, on va devoir chanter? Les jours précédent le mariage, discrètement, on tente de soutirer quelques informations utiles.

A mon collègue et ami à Chengdu d'abord, maître spécialiste des mariages chinois, il semble être invité plusieurs fois par année!

Qu'offrir? De l'argent! Dans une enveloppe rouge. Mais pas n'importe comment: il faut offrir l'argent par paire qui double à chaque fois, selon la profondeur du lien d'amitié avec la personne. Donc 200, 400 ou 800 yuans.

On se concerte au bureau: oui, il faut offrir de l'argent mais, entre collègues, il faut que chaque personne offre la même somme. Problème: à Foshan, il y a une petite spécialité. Les époux, apparemment, rendent ensuite l'argent, du moins en partie. Il faut donc trouver un cadeau qui ne nous sera pas rendu. Comme ils viennent d'emménager dans un appartement nouvellement acquis, il doit y avoir pas mal de besoins. Une collègue appelle le futur époux pour information - ce sera un four.

Accueil à l'entrée
Comment l'offrir? Arrivé au restaurant où se tient la cérémonie, nous sommes accueillis par les époux et la famille qui se tiennent en rang des deux côtés de la porte d'entrée. Il faut les saluer, serrer des mains, échanger des félicitations. On tend alors l'enveloppe avec la photo du four à récupérer. Oui mais...

Durant le repas, le mari va faire le tour des tables, avec les garçons d'honneur, les hommes de la famille. On trinque ensemble.

La cérémonie du thé avec la mariée
Puis vient le tour des femmes: la mariée échangé sa robe blanche occidentale pour la robe traditionnelle rouge chinoise. Elle, sa mère et sa belle-mère tiennent des plateaux avec de petits gobelets en papier. C'est du thé. Arrivées à notre table, les récitent "Buvez le thé avec la mariée" traduit une collègue. On prend un verre de thé, et les quelques chinoises à notre table déposent les enveloppes rouge à la place. Oups, il fallait attendre ce moment. On saura la prochaine fois.

Comment s'habiller? En semaine, après une journée de travail, beaucoup sont venus en tenue formelle et seule la famille était très élégante.

Il faut chanter? Des centaines d'invités. Et nous seuls étrangers. On a pas dû chanter, il suffisait d'être là et de profiter de la soirée. Mais on aurait pu. A peine arrivée en Chine, la première année, on avait été invités à un mariage et on devait chanter. Je n'y étais finalement pas allée.

La cérémonie: Le mariage civil ne se fête pas, c'est une formalité. La fête se fait donc au restaurant, cette fois-ci, à l'occidentale. Mais pas d'église. Les invités sont tous dans la salle. Une animatrice commence un discours, on voit défiler les photos de mariage des époux sur les deux écran qui entourent la tribune avec la pièce montée (artificielle). Enfin, les projecteurs se braquent sur l'entrée où attendent l'épouse au bras de son père qui l'accompagne jusqu'à à mi-chemin de l'allée et offre sa fille au jeune époux. Les mariés vont ensuite sur la tribune. Discours des familles: d'abord le père du marié, puis le père de la mariée, enfin l'époux puis l'épouse. Les deux époux s'embrassent, versent symboliquement du champagne dans des coupes qui clignotent puis coupent symboliquement le gâteau. Enfin, ils vont rejoindre la table de la famille proche sur la tribune. Tout s'éteint. 

Un cortège de serveurs, mené par des porteurs de lampion rouge ouvre le repas. Ils défilent dans l'allée avec, chacun, un plateau sur lequel trône un cochon de lait grillé avec des yeux qui clignotent. Le repas peut commencer.

Pas de danse. Plus de discours non plus. La famille va passer de table en table pour trinquer. Et, comme à tous les repas chinois que j'ai connu jusqu'à aujourd'hui, après le dessert, les gens s'en vont. La famille va donc reprendre sa place à l'entrée pour remercier tout le monde et prendre congé. L'occasion de se prendre en photo avec les époux.

 

Tous mes vœux de bonheur aux jeunes mariés!

Ayant pris les photos avec mon iPod, je n'ai que de très mauvaises images. J'enrichirai cet article avec les photos de mes collègues plus tard.

mardi 26 mars 2013

Thanaka


Mais quelle est cette poudre dorée sur le visage des femmes ? 

Une femme avec du thanaka sur les joues
En s'approchant de la frontière birmane, on rencontre de plus en plus de femmes, et d'enfants, quelques hommes parfois, dont le visage est recouvert d'une poudre dorée. La première femme que je vois, dans le bus, m'a donné l'impression de souffrir d'une maladie de peau qu'elle soignait avec un onguent. Son visage en était couvert. Puis peu à peu le nombre des femmes et enfants dont le visage et couvert "d'or" s'accroit et certaines ne se contentent pas de s'en couvrir le visage, mais s'ornent de motifs, spirales, cercles, bandes. Je rencontre ainsi, sur le pont de Sangkhlaburi, une femme coquette avec de grandes spirales dorées sur les joues. La plupart sont des Mons, venus de Birmanie.

A l'auberge, un touriste qui a voyagé en Birmanie apaise ma curiosité - il s'agit du thanaka, une poudre cosmétique à base de végétaux que les gens utilisent non seulement pour soigner leur peau, mais aussi pour se rafraîchir et se protéger du soleil. Une petite recherche sur le net permet d'admirer la beauté esthétique de l'usage du thanaka.

Quelques belles photos avec un article sur le thanaka sur ce blog

dimanche 24 mars 2013

Lait frit à Shunde - recette à Taiwan


... en attendant mieux

Foshan, et surtout le district de Shunde, abonde en desserts à base de lait - ingrédient pourtant eu utilisé dans la cuisine chinoise.

Après avoir goûté, dès mes débuts dans la région, un délicieux Shuang Pi Nai (lait double peau) que l'on peut trouver assez facilement, j'ai eu la surprise de découvrir, lors d'un repas chez une collègue, le lait frit. Sur le moment, je ne comprenais pas, comment peut-on frire du lait? Surtout que ma collègue, meilleure pédagogue de français que de cuisine, m'explique qu'il faut congeler le lait, puis l'enrober de panure et le frire... ce qui me semblait peu probable.. le lait, il se liquéfie à nouveau à la cuisson, non? Ou bien le violent froid-chaud provoque une réaction chimique durcissante???

Non, en fait, il y a de la maïezna qui entre dans la composition. Au fil de mes recherches peu fructueuses pour une recette sur Internet, j'ai découvert que la spécialité se déguste aussi en Espagne. Pour ce qui est de la recette, ce n'est pas celle de Shunde mais celle de Ta¨wan que j'ai trouvé... Va pour Taïwan, en attendant de meilleurs résultats.

La vidéo est très amateure mais amusante à cause de cela. Le blanc d'oeufs est jaune mais comme elle le dit dans ses commentaires, un peu de jaune s'est mêlé au blanc. Moi, je la trouve très sympathique, notre cordon bleu taiwanaise. La vidéo est en anglais et en chinois.


Fascinée par les gigantesques fleurs fromager


Depuis quelques semaines, le Bombax Ceiba ou Red Cotton tree est en fleur. C'est une vision étrange, cette arbre nu à l'écorce noire qui semle traverser l'hiver et se couvre soudain d'énormes fleurs rouges et grasses.


Au début, je regrettais un peu de ne pouvoir les atteindre puis elles se sont mises à tomber, avec de gros plotchs humides de fleur trop lourde et trop lourde. C'est alors que j'ai vu que les gens les ramassais et les faisaient sécher au soleil. Les gardiens de mon école avaient étalés plusieurs tapis devant l'entrée et je leur demandais si c'était pour faire du thé. "Du thé, oui, "zhongyao" (médecine chinoise).



Aujourd'hui j'en trouve une presque intacte au parc et la ramène chez moi pour une petite séance de photo - j'adore son coeur d'or et de lumière. Il faut lui trouver un nom - petite recherche donc et je tombe enfin sur le bombax ceiba, avec lien wiki en chinois, où l'on découvre justement un tapis de fleurs qui sèchent. Elles soignent l'angiogenèse et font partie de la médecine viêt.

Petit lien pratique pour trouver le nom des fleurs.

vendredi 22 mars 2013

Quelques airs de francophonie à Canton...


L'occasion de découvrir ...

A l'occasion de la semaine de la francophonie, les Alliances Françaises en Chine ont organisé "Mars en folie", des concerts gratuits de groupes venant des quatre coins de la Francophonie, généralement Québec, Belgique, France et Suisse (à quand l'Afrique francophone?)

A chaque fois, c'est l'occasion de découvrir des groupes peu connus mais talentueux, et de passer une très bonne soirée. A Canton, le concert avait lieu dans une salle de spectacle, avec places assises, ce qui ternit un peu l'ambiance. Mais les groupes ont fini par chauffer assez la salle pour voir les gens se lever, danser et même rejoindre le devant de la scène.

Chaque groupe avait un style complètement différent, à découvrir:

Pour la France: Les Mauvaises Langues:


C'est Junior Tchaka qui a représenté la Suisse


Le couple Benjamin Schoos et Sophie Galet pour la Belgique


Deux pétulantes chanteuses cyclistes, Klo Pelgag, nous ont apporté une petite brise du Québec


 
Article sur le même sujet, mais à Pékin.

Coup de coeur pour les portraits de Xue Mo



Mongolie et Renaissance

Artiste mongole, Xue Mo est passionné d'art de la Renaissance. C'est donc en s'inspirant de ses artistes préférés, Piero della Francesca, Paolo Uccello, Hieronymus Bosch, Bruegel the Elder and Pisanello, que Xue Mo peint ses portraits mongols.

J'aime beaucoup ce mélange de style et de sujet qui donne tout son charme aux portraits de Xue Mo. 

 

 

 

 



jeudi 21 mars 2013

Thaïlande: les forêts du Kanchanaburi


Une grande diversité dans une région splendide

Je ne serais jamais allée dans le Kanchanaburi si je n'avais rencontré un couple de français qui m'en avait parlé avec tant de chaleur. Ils avaient adoré la région. Personnellement, m'intéressant peu à l'histoire, j'avais vaguement jeté un coup d'oeil sur la ville au pont sur la rivière Kwai.

Finalement convaincue, et ayant peu envie de monter à Chiang Mai, je redescends sur Kanchanaburi et commence par tomber amoureuse! J'adore les bungalows flottant sur la rivière Kwai et surtout, le calme incroyable. Je loge au Bamboo House, qui n'est pas si loin de la route mais isolé de manière à se sentir vraiment bien. On peut y observer les oiseaux, certains nichent dans le cactus en face de ma chambre. Pas très confortable, mais plein de charme. Au point que je vais, en tout, restant 5 nuits à Kanchanaburi (dont 3 chez Apple et Noi... moins calme, plus luxueux et bien sûr cher, bonne cuisine mais très chère pour de très petites quantités. J'ai préféré le situ du Bamboo.

Les chauves-souris de Sai Yok. Ma première étape-forêt est la jungle de Sai Yok où l'on peut trouver quelques espèces rares. C'est plutôt une forêt sèche de bambous qu'une jungle et on peut y observer de nombreux oiseaux. Quelques beaux insectes qui ne se laissent pas photographier et surtout - la grotte aux chauves-souris. Quelle étrange impression que de quitter la fournaise de l'après-midi pour pénétrer dans ce monde de nuit impénétrable. Je n'ai que la lampe de poche de mon portable, qui est juste suffisante pour voir où je mets les pieds. Par intermittences, j'entends le flop flop des ailes de cuir... parfois je sens un frôlement. J'arrive dans une grande chambre et les flop flop augmentent. Je lève alors ma lampe de poche: oh merveille! C'est une immense colonie! Toutes proches, certaines me guettent, d'autres s'envolent lorsque je pointe la lampe de poche. Je la baisse et écoute, puis observe dans la très faible lumière. Elles sont si nombreuses! Hors de question de faire des photos ici. Je suis une intruse et je dérange. Je n'ai pas du tout envie de vivre la scène de Batman Begins - on a vu ce que ça lui a valu, à Bruce Wayne.


Un orage dans un arbre à Thong Pha Phum: Etape suivante, Thong Pha Phum et son parc naturel. Pas facile. Il n'y a que deux bus par jour, à une heure d'intervale et peu de gens parlent anglais. Je parviens tout de même à trouver les bus, à me faire comprendre et en voiture! Ce n'est même pas un sorng-taa-ou - le bus ouvert régional, c'est un demi-sorng-taa-ou, déjà plein des emplettes trsè encombrantes des quelques voyyageurs. Il faut dire que si le parc s'appelle Thong Pha Phum, il n'est pas à Thong Pha Phum, il est à deux heures de là, près de E-Thong et de la frontière birmane. Deux heures les jambes coincées, à faire du tape-cul, en compagnie des femmes qui papotent joyeusement en mordant dans des cannes à sucre, d'un homme paré de bijoux de femmes sans être toutefois un travesti, plein d'humour, qui n'arrête pas de rire mais dont je ne comprends un traitre mot et de deux autres voyageurs muets qui finissent par s'endormir. On longe un lac artificiel avec des cabanes de pêcheurs flottantes, traverse des village puis le véhicule entame l'ascension du col. Deux heures sur une route superbe qui vaut définitivement le trajet. Le parc lui-même est perdu loin de tout. Il est vaste mais les possibilités de randonnées dans la forêt même sont plutôt limitées. L'accueil est chaleureux et simple. Je loue une maison dans les arbres et découvre à ma grande joie qu'elle domine toute la forêt. La nuit venue, j'ai rendez-vous, dans mon lit, avec tous les insectes que je m'étais acharnée à chercher au cours de l'après-midi. Un gros orage éclate, l'arbre se balance, il pleut à torrent. Est-ce vraiment raisonnable de rester dans l'arbre? Et le matin, depuis le balcon, assise près de la petite table en bois à siroter un café, emmitouflée dans la couverture, je regarde l'aube puis le soleil se lever sur la forêt. Durant la journée, photos d'un faisan prélat, calao (apprivoisé), un splendide papillon de feu et un serpent (qui est passé à quelques centimètres de mes pieds et que je n'aurais pas remarqué si la femme derrière moi n'avait hurlé).

 Le pénible troupeau de baigneurs dans la jungle d'Erawan. Je le savais avant d'y aller. A Erawan, je vais retrouver tous les touristes, dont des bus entiers de touristes russes (c'est un russe que je n'ai pas arrêté de croiser au cours du voyage qui me l'a dit). Bon. Mais c'est au mépris total des panneaux de sensibilisation sur le respect de la culture locale - qui demandent à ce que les baigneurs portent des calçons long, t-shirts et/ou paréo, que le dit troupeau se promène à moitié à poil dans la jungle. Je comprends que les travailleurs locaux fassent la gueule. Bon, du coup, la cascade est certes très jolie mais il faut se lever très tôt et venir la voir aux premières heures, histoire de jouir du cadre fantastique. Car Erawan est une très belle jungle. Ensuite, il y a possibilité de faire des randonnées sur des sentiers sans touristes - ils sont tous dans l'eau et même de rejoindre le parc Si Nakharin.

mercredi 20 mars 2013

Préparation des concours Francophonie 2013...


... l'occasion de redécouvrir et de se faire envie.

Envie de parler vaudois? Ou de tester ses connaissances sur le "parler" vaudois? Ce site est à la fois instructif et très amusant. J'ai eu un sans-faute au test de vaudois ;-)

cliquer sur l'image
Puis petit tour par deux publicités pleines d'humour pour le tourisme en Suisse, qui joue des stéréotypes et de l'auto-dérision. Envie de vacances...



mardi 19 mars 2013

Un chouette jeu coopératif...


... vu en Thaïlande

C'est lors de ma visite du site de Sukhothai que je suis tombée sur une classe de collégiens en sortie scolaire qui jouaient à ce jeu.

Des balles de ping pong sont cachées dans un tube étroit et long. Il faut faire sortir les balles de ping-pong en versant de l'eau dans le tube, pour les faire remonter. Problème, le tube est plein de trous. Les joueurs doivent donc boucher les trous avec les doigts pendant qu'un joueur verse l'eau. Bien sûr, il y a beaucoup de trous et les trous sont assez écartés pour ne pas pouvoir les boucher avec les doigts d'une seule main.

Très sympa, un jour d'été où on sèche vite.



dimanche 17 mars 2013

Les Bijoux de Jane: Un vrai bijou ... Coup de coeur & café

Je transfère ce billet suivant du blog Les Bijoux de Jane: le vieux kiosque de St François, à Lausanne, est devenu un petit café. Il faut dire que cette belle vieille bâtisse est restée vide et plutôt glauque pendant très longtemps. Lausannoise, je l'ai vu depuis toujours et du coup je dois admettre que je ne l'ai jamais vraiment remarqué. Et pourtant!

Les Bijoux de Jane: Un vrai bijou ... Coup de coeur & café: A deux pas de l'atelier-showroom des Bijoux de Jane , en plein coeur de Lausanne à la place St-François, on redécouvre l'ancien kio...

Coup de coeur pour les "splashs" de Hua Tunan


... laisser le hasard faire puis en tirer le meilleur

Il y a quelques jours, dans le métro de Canton, mon regard s'était passivement scotché à la télévision publique lorsqu'un reportage sur un artiste éveilla mon attention. J'aimais beaucoup la technique, mais impossible de noter le nom, écrit dans des caractères chinois que je ne connaissais pas (j'en connais peu). Bon, tant pis.

Puis aujourd'hui, un de mes contacts publie exactement la même peinture que j'ai vu être créée à la télévision, mais cette fois avec le nom latin.

Voilà donc Hua Tunan, jeune "street artist" chinois de Foshan, dans le Guangdong (c'est là où je vis en ce moment!) qui peint, entre autre, à la bombe e s'inspire de thèmes traditionnels, renouvelés par sa technique. Il était invité en 2012 durant la Volvo art session de Zurich. Personnellement, ce que je préfère, c'est sa série de "splashs" d'où il tire ensuite des portraits dynamiques.






Et la vidéo qui passe en boucle dans le métro, retrouvée sur le réseau des patates (si, si, c'est bien son nom):


Je la mets en lien dans le mot "vidéo" car l'embed ne semble pas fonctionner. Je le laisse au cas où il se décide quand même.


samedi 16 mars 2013

Khao Yai: la jungle... enfin!


En préparant mon voyage pour la Thaïlande, je n'avais qu'une idée en tête: visiter la jungle et faire de belles macros.

Pour ce qui est des jungles, il n'y a que l'embarras du choix. Attirée tout d'abord par Khao Sok près de Phuket, je me suis finalement contentée des jungles du centre et du nord de la Thaïlande - afin de visiter aussi les sites historiques, et d'éviter les hordes de touristes balnéaires de Phuket. La première jungle, proche de Bangkok, me laisse des souvenirs mémorables. Quant au Kanchanaburi et à ses forêts magnifiques et très variées, j'ai adoré.

Pourtant, je m'attendais à autre chose, ayant déjà visité une jungle au Kenya. Les sites sont très faciles à visiter et très accessibles, ce qui veut dire construits. Ce sont de splendides sites naturels, mais moins sauvages que ce à quoi je m'attendais. Et si je n'y ai pas trouvé la variété d'insectes dont j'aime temps faire les portraits, j'ai trouvé les oiseaux. Beaucoup d'oiseaux - dont peu photographiés. C'est une merveille de se réveiller tôt le matin, et d'écouter la jungle diurne enchaîner sur les chants de la jungle nocturne qui s'éteignent.

Khao Yai: J'ai adoré ce site. Non loin de Bangkok, et donc plutôt populaire le week-end (difficile d'y trouver un logement à ce moment là mais on peut toujours camper), c'est le plus sauvage des trois jungles visitées. Le soir, les animaux vont boire et on peut les voir le long de la route - il est possible pour cela de faire un petit safari nocturne d'une heure avec le risque de ne rien voir d'autre que des cerfs. J'ai eu énormément de chance: on a vu un ours malais, trois éléphants et bien sûr, des dizaines de cervidés.

Mais surtout, il faut se lever tôt et rôder sur les sentiers quand la forêt se réveille. Les brumes se lèves, la forêt est bleutée et des cris d'oiseaux fusent. C'est le meilleur moment pour les voir. Ensuite, il y a possibilité de s'enfoncer dans la jungle - de préférence avec un guide mais c'est aussi possible de le faire sans. A ses risques et périls. J'ai adoré m'enfoncer dans la forêt (seule), entendre la vie réagir à mon passage, m'enfoncer dans la boue et me retenir aux lianes et décoller de plusieurs mètres, au moment de vouloir franchir un ruisseau, lorsqu'un varan embusqué à soudainement pris la fuite... C'était quoi? Un croco? Non, les crocos ça ne fuit pas... Et tout à coup, averse! Tous aux abris! L'appareil photo surtout! L'occasion d'entendre la forêt chanter la pluie... et de croiser un autre varan moins timide.

Question insectes, des fourmis, qui ont fait une piste dans ma chambre qui suit le mur, jusqu'à un snack de poisson dans mon sac. Bon, tant qu'elles sont occupées avec mon snack, elles ne vont pas dans mon lit, n'est-ce pas? Le singe videur de poubelle du matin pourrait être beaucoup plus entreprenant.

Coq de bankiva

Merle bleu (je crois)

Cerf

3 éléphants

Gobemouche vert-de-gris (je crois)


Jamais vu son pareil avant - quelqu'un connaît son nom?

Couple de calaos bicornes à l'aube

Varan

Deux sites de recettes en 5 minutes!


A la recherche d'une recette claire et facile du lait frit, spécialité de ma région, que je n'ai pas encore trouvé mais que je partagerai ici tantôt, je suis tombée sur ces deux sites intéressants.
Le premier est le site de Grégoire Michaud, pâtissier basé sur Hong Kong qui tient un blog: gastronomique.

Et dans un commentaire laissé sur l'un de ses articles concernant justement les desserts dasn ma régin, je tombe sur ce merveilleux trésors pour qu veut s'essayer à la cuisine cantonaise.

A vos spatules!

Thaïlande: entre ruines historiques et jungles...


...les ruines d'abord

J'avais promis quelques messages sur ce blog à propos de mon voyage en Thaïlande, et je peine à m'y mettre. Il faut dire que les impressions se mélangent, certains souvenirs s'évaporent déjà. J'ai de nouveau la tête dans mes cour.

Au départ, je dois dire que je n'étais pas très attirée par la Thaïlande - pays très touristique - et le nouvel an chinois a lieu pendant la saison sèche, donc touristique. Je m'attendais à un pays défiguré par le tourisme. Et j'ai eu la bonne surprise de découvrir que ce n'était pas le cas, du moins au centre et au nord (je ne m'intéresse pas beaucoup aux plages de sables blancs bordées de palmiers... ). Contrairement au tourisme en Chine, où des foules compactes se concentrent sur des sites qui proposent avant tout des attractions - les gens viennent s'amuser - les sites en Thaïlande sont préservés. Les touristes qui vont dans la nature le font pour jouir de la nature, pas pour avoir la nature comme décors de leurs loisirs. Les foules sont aussi beaucoup moins denses.

Autre bonne surprise, ce petit pays incroyablement facile à découvrir regorge de merveilles. De superbes petites villes avec des sites historiques plus splendides les uns que les autres, et surtout si différents, que cela vaut la peine de tous les visiter. Avec, perle suprême, la superbe vieille ville de Sukhothai. J'ai choisi au hasard d'aller de Bangkok vers le nord plutôt que de commencer à Chiang Mai et descendre vers le sud (je visais à l'origine une jungle millénaire près de Phuket), ce qui aurait été plus logique. Du coup, vers la fin, j'ai joué les yoyos. Mais je ne le regrette pas. En effet, après Sukhothai, le site d'Ayutthaya m'aurait moins impressionnée, or j'ai adoré Ayutthaya, ou Phanom Rung.

Un peu au hasard, et au jour le jour, j'ai fait les étapes suivantes: Bangkok - Ayutthaya - jungle de Khao Yai - Phanom Rung (Nang Rong) - Lopburi - Sukhothai - Kanchanaburi - Thong Pha Phum - E-Thong - Sangklaburi - Kachanaburi - Bangkok

Ayutthaya: en face de la gare, une petite ruelle qui descend vers la rivière, un bac qui attend. J'adore ce premier contact. Je descend au Tony's place, qui a un bon resto. L'accueil est en revanche blasé et froid. On apprécie moins les backpackers que les touristes-valise. On me propose la chambre la moins chère, elle me convient, j'aime bien le style traditionnel épuré. Ma chambre est sur piloti (et vaut mieux ne pas regarder dans quoi trempent les pilotis). En revanche, c'est la fête toute la nuit, il faudra attende que les voix des chanteurs s'éteignent pour dormir. Petit problème aussi avec l'argent, on tente de me rendre la monnaie sur 100 alors que je paie avec 500 et on insiste sur mon erreur... En revanche, croisière du soir autour des ruines autour de l'île, hiking dans le site historique au centre ville... Splendide! Je me régale. Il y a plein d'oiseaux que je ne connais pas :-)


Temple khmer au coucher de soleil - Ayutthaya
La célèbre tête de Bouddha enracinée - Ayutthaya

Pour visiter le site de Phanom Rung, je choisis de passer deux nuits à Nang Rong. Difficile néanmoins d'y parvenir depuis Pak Chong (la jungle de Khao Yai), il faut obligatoirement transiter par Khorat. On me dit de prendre un train qui a 1h de retard, et que je rate faute d'information... comment je sais moi si c'est le bon train? Puis finalement un minibus pour ensuite prendre un autre bus. Le soir enfin, fatiguée, j'arrive... dans le désert. Une route très passante, et des magasins le long de la route... où est la ville? Dans quelle direction? C'est loin? Il n'y a pas de taxi dans ce bled? Et il fait déjà nuit. Je tombe finalement sur un couple de français qui logent non loin, dans une petite ruelle et tout à coup... on est à la campagne! Le patron est très sympa, la chambre ressemble à une chambre d'hôpital, et les français qui cherchaient à partager un véhicule pour visiter Phanom Rung n'ont plus besoin de chercher - à l'aube, on ira voir le soleil se lever sur ce site splendide.

Phanom Rung
 Et ensuite? Telle est la question. Tout semble loin et je n'ai pas envie de passer une seconde journée dédié entièrement au trajet. Je choisis donc de faire escale à Lopburi. Et ce sera l'une de mes escales préférées! J'adore Lopburi! C'est une petite ville simple et intime avec des ruines partout! En sortant de la gare, ruine devant! Ruine derrière, ruine à droite! Ruine au centre puis au bout de la rue... et les singes qui remplacent les pigeons! Cette bande d'impertinents vous saute sur le dos, mordent les cheveux et tirent dessus, morde les habits, l'appareil photo et le sac, et prennent des airs innocents de chenoilles accomplies! L'impertinence faite boule de poils! J'adore aussi mon auberge - le Noom guesthouse, avec ses bungalows dans le jardin. Niveau qualité-prix, mon meilleur logement en Thaïlande.

Lopburi
Sukhothai - Après le charmant bungalow bon marché de Lopburi, le bungalow "faux luxe" et cher du Sila Resort ne me plaît pas du tout - et le resto cher n'est pas meilleur qu'une bonne petite gargote familiale. Le parc historique est loin de la nouvelle ville et le dernier bus qui fait la liaison part avant le coucher du soleil - taxi donc si on ne veut pas loger sur dans la vieille ville.

Le site historique est gigantesque! Ce qui fait que les masses de touristes s'éparpillent et n'empêchent absolument pas de profiter de l'incroyable sérénité de ce lieu magnifique. Il faut absolument en faire le tour - à vélo c'est amusant et chaque monument a quelque chose de plus, de différent. Par exemple, ayant déjà vu beaucoup de temples khmers avant, je ne me suis pas sentie obligée de passer par le petit temple khmer du site principal et c'est finalement par hasard que je suis tombée dessus - et que j'ai été absolument émerveillée par les superbes reliefs incroyablement bien conservés. Sukhothai est un must!

Sukhothai
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