dimanche 30 décembre 2012

10 ans de l'école...


... et on remonte sur scène!

Comme tant de fois déjà mentionné sur ce blog (voire la liste de liens à la fin de cet article), les expats en Chine doivent toujours être prêts à pousser la chansonnette... et même parfois à danser. Au diable les inhibitions, sentiments du plus haut ridicule, la timidité ou un certain sens occidental de la dignité que les chinois ne comprennent pas frocémment. Car si les étudiants chinois peuvent se montrer très réservés en classe, timides ou muets, quand il s'agit de chanter ou de s'exhiber sur scène, ils changent du tout au tout. Là, ce n'est plus un problème, ils adorent ça. Et se mettre des oreilles de chat sur la tête ou faire de petites rondes mignonnes ne semble pas enfantin ou ridicule à leurs yeux.

L'aventure a commencé un mois avant le spectacle, d'une manière plutôt vexante. Le directeur réunit tous les étrangers et ne nous demande pas de faire un spectacle: il nous l'ordonne. Il a déjà tout un programme en tête, les étrangers vont chanter telle chanson en chinois puis telle chanson en anglais et encore ça en français et ils vont danser... Ce sera merveilleux! Une personne de l'administration doit nous entraîner.

Une semaine plus tard, la personne en question se manifeste. Il faut que l'on se réunisse le jour même deux heures plus tard pour s'entraîner. A ce moment, on est en pleine préparation d'examen et le boulot déborde. Une collègue doit attendre deux heures pour la petite réunion, en effet, elle a fini ses cours. La responsable en question finit par débarquer avec 20 minutes de retard, et elle ne s'est même pas préparée. Elle se dépêche d'imprimer les chansons sur notre imprimante. Elle n'en imprimera pas assez. Allez, tous dans la salle d'à côté! Dans la salle où ll'on se presse, elle lance de la musique chinoise que personne ne connaît et nous dit de chanter dessus. On la regarde comme si elle était folle. Il y a trois feuilles avec le texte en pinyin, dont deux recto verso, la troisième n'est pas complète et mi je n'ai rien alors elle me tend sa feuille, en chinois. Ben voyons! Je ne suis déjà pas d'humeur à jouer les caniches de cirque pour l'école et il y a un boulot de dingue qui m'attend sur mon bureau. Je lui fait comprendre mon exaspération face à ce ridicule manque d'organisation et me retire. Apparemment, elle pensait que non seulement on connaissait déjà par coeur toutes les chansons populaires de Chine, mais que si ce n'était pas le cas, on apprendrait spontnnément rien qu'en écoutant la musique. Belle pédagogie!

Résultat, face à cet échec cuisant, les étrangers sont considérés comme incapables d'apprendre une chanson en chinois. On chantera donc "Les Champs-Elysées", même si deux d'entre nous sont anglaises et n'ont pas trop le temps d'apprendre une chanson en français.

Volet 2: On nous annonce, la semaine suivante, que nous allons chanter en playback. Hop, ni une ni deux, nous voilà embarqués vers le studio d'enregistrement. Arrivés là-bas, en retard car on bosse, après tout, quand on ne nous fait pas faire des clowneries, on doit attendre un long moment avant que l'on ne s'occupe de nous. Finalement, on nous annonce que comme le studio est trop petit pour tous nous recevoir, on va y aller par petits groupes et nos voix seront superposées informatiquement. Je fais partie du premier groupe. Le technicien nous dit que cela prendra 20 minutes envirion. En effet. Cela prend 20 minutes, le temps qu'il réponde deux ou trois fois au téléphone puis essaie de comprendre pourquoi on ne l'entend pas avant qu'il finisse par réaliser que le micro n'est pas branché... No comment.

Le résultat est étrange, on entend bien nos voix mais on ne les reconnaît pas. C'est assez bon en fait... Et finalement, c'est assez rigolo comme expérience.

Volet 3, la chorégraphie. Avec toujours ce même dont pour l'anticipation dont l'administration fait preuve, on est prévenu un mercredi, jour où je commence à 7h00 avec la lecture du matin, que l'on va devoir s'entraîner le soir même à 19h30. Bien, une journée de plus de 12 heures de dur boulot! J'ai pass envie d'avoir toujours l'air de tirer la gueule, mais on m'y force un peu. Retour à l'école vers 19h30 donc... Les étudiants de 1ère année qui ont accepté de participer au spectacle sont en train de faire la chanson en langage des signes tandis que les étrangers regardent... perplexes. A nouveau, no comment. Et puis voilà que l'on doit participer aussi, ce qui est bien naturel. On entre en scène de chaque côté, encadrés par des étudiants qui nous tiennent la main. L'entrée apparemment est très importante et on la rejoue plusieurs fois. La sortie en revanche ne semble intéresser personne. On a fini, on part, dans le plus grand désordre. Cela nous rend d'autant plus perplexe qu'en Occident on travaille toujours les sorties. Au départ, il n'est pas prévu que nous dansions mais nous voir figé comme des piquets à faire semblant de chanter n'est apparemment pas une vision harmonieuse. Et hop, on nous dit de faire le langage des signes, de remuer notre popotin, de swinger en souriant de bonheur. Ceci devant un miroir de danse qui nous renvoit notre ridicule enn pleine figure.

J-2 on passe le weekend à s'entraîner. Samedi, du matin au soir, beaucoup d'attente, quelques tours de répétition durant lesquelles nos chorégraphes en herbe n'arrêtent pas d'avoir de nouvelles idées. On nous demande si on ne veut pas finalement chanter en vrai. Non! On ne va pas apprendre la chanson maintenant. Puis si on ne veut pas faire le langage des signes aussi. Hors de questions, on ne va pas l'apprendre maintenant non plus! finalement, on change quelques rondes, quelques pas... Deux répétitions générales puis rendez-vous le lendemain matin pour s'exercer encore avant le spectacle du soir. Et finalement, le spectacle. Les étudiants sont excités, bien habillés, maquillés, tout beaux, ils sautent dans tous les sens comme des puces, se prennent en photo, nous prennent en photo... J' arrête de tirer la gueule, enfin, on s'amuse quand même un peu mais ce fut pénible. Entrée sur scène ratée, on se rentre dedans en se croisant, mais spectacle réussit, tout le monde est content... et soulagé.

L'ouverture commence par une splendide danse du dragon et du tigre. Je dois avouer que j'adore les danses du dragon et du tigre...


Ouverture avec lions et dragon

Et voilà une partie du numéro

En lien avec cet article:  

samedi 29 décembre 2012

Mont Xiqiao à Foshan-Nanhai - 南海西樵



Considéré comme l'un des lieux d'intérêt de Foshan, le mont Xiqiao apparaît rapidement lorsque l'on fait une recherche image sur Foshan Nanhai. Le site est avant tout un lieu de pélerinage vers Guanyin, le bouddha féminin mais il comprend de vastes jardins sur différents thèmes végétaux: les pêchers, les rododhendrons, les camélias...

Le arc est très vaste et promet de belles balades, surtout au printemps mais en décembre certains arbres sont encore en fleur. L'entrée, cependant, est onéreuse: 70 yuans! C'est 20 de plus que l'année passée. L'inflation en Chine n'a de limite que les salaires qui lui ne bougent pas beaucoup...

Bref, c'est cher pour ce que c'est mais cela permet quand même de sévader un peu un jour de beau temps, en semaine de préférence.

Second hic cependant, la montagne est très proche de la zne industrielle de production de céramique. L'air peut y être très pollué, surtout en décembre.

Grottes et cascades font le charme du lieu

Un très rare petit air automnal

dimanche 23 décembre 2012

Pékin - Palais d'Eté... en hiver, et en été


C'est étrange comme les site les plus essentiels visités en Chine manquent dans ce blog. Pékin est une des ville que je préfère, quand il fait beau et que la pollution est légère - ça arrive. Pourtant, il n'y a sur ce blog que deux articles sur Pékin, et les deux hors de ses murs, lorsque je tentais d'échapper à l'urbanisme.

Il y a deux raisons pour cela, pense. La première c'est que ce blog n'existait pas encore quand j'ai découvert Pékin pour la première fois, en 2009. J'avais publié quelques photos sur Facebook mais je n'avais pas écrit d'article sur l'ancien blog.

La deuxième, c'est que par la suite j'étais blasée et j'avais l'impression d'avoir déjà écrit un article sur le sujet.

Et bien non. Et en redécouvrant les photos aujourd'hui, je me rends compte à quel point cette journée d'hiver 2009 passée dans le palais d'Eté me laisse encore aujourd'hui d'excellents souvenirs. Je découvrais la Chine impériale avec émerveillement. Cela faisait depuis 2007 que je vivais en Chine, mais Chongqing ne possède pas de tels lieux. Il faisait très froid, mais beau. Le lac était gelé, des courageux y piquaient une tête, d'autres marchaient sur le lac malgré les risques, ou y faisaient du traineau. Il n'y avait pratiquement pas de touristes, ni les vendeurs qui harcèlent les touristes en été. Les habitués du coin venaient s'y délasser. Les monuments étaient à couper le souffle. Et j'y ai même vu un faucon crécerelle s'envoler. Je me souviens avoir appelé un ami, toute excitée et y avoir repensé avec beaucoup de tendresse: j'adorais le palais d'été. Quand j'y suis retournée, en 2011, l'accès était plus facile, il y avait la ligne de métro et le site était envahi par les touristes. Les vendeurs appréhendaient les touristes, la police harcelait les vendeurs. Tout le charme qui m'avait encahntée en 2009 avait disparu. Pour moi, le palais d'été, c'est un site qu'il faut vsiter une belle mais très froide journée d'hiver.

Hiver 2009:






En été (2011):

Des groupes se réunissent dans les pavillons pour chanter, jouer de la musique, danser. Ici, une performance mongole: la femme en costume mongol imite le chevauchement d'un cheval sur une musique qui galope.


jeudi 20 décembre 2012

Quand les chinois s'approprient l'Europe 2


Un petit souvenir du coup de gueule sur le projet d'une station de vacances "Suisse reconstituée" d'un homme d'affaire cantonais au Tibet?

L'article suivant suit les traces de tous ces monuments européens que l'on retrouve en Chine. Il y a Tianjin d'ailleurs, où j'ai vu pousser, durant ma seconde année dans cette ville merveilleuse, une sorte de quartier anglais, genre Oxford, dédié au shopping de luxe bien sûr. Quoi d'autre?


Faut-il prendre cela comme un hommage - l'Europe fascine (et étrangement, cette Amérique tant adorée - modèle du développement chinoise semble avoir moins d'attrait exotique) ou bien est-ce cette frilosité qui veut le glamour européen sans avoir à se plonger dans une autre culture - on reste chez soi quand même? Bien sûr, les chinatowns - construits par les chinois et non pour l'exotisme de la chose, fascinent aussi et c'est aisé d'aller faire un tour en Chine un dimanche puis de rentrer chez soi. Ceci dit, ici, ces copies de l'Europe ne sont pas tant des parcs d'attractions ou des quartiers résidentiels d'expats que des villes de luxes pour nouveaux riches désireux de copier le mode des riches occidentaux.

lundi 17 décembre 2012

Petite fille à Yangliuqing



La fontaine municipale de Yangliuqing, dans la banlieu de Tianjin, est une source de bonheur populaire en été. Voir la foule s'amuser, et prendre de belles photos. Cette petite fille en qipao hésite à se mouiller. Elle meurt pourtant d'envie de rejoindre les autres.

dimanche 16 décembre 2012

Sur les toits et les terrasses des voisins...


... il y a jardins et basse-cour.

Jardin à gauche, terrasse avec poulets au fond

Le jardin sur le toit
Les poulets qui courent sur la terrasse



dimanche 9 décembre 2012

Académie du clan Chen - Canton


L'Académie du clan Chen est un magnifique exemple du style "Lingnan", que l'on trouve à Canton. Il n'y a plus beaucoup de constructions de ce genre aujourd'hui, l'autre construction décoratée dans le même style, mais avec en plus la forme des toits typique de sa région, étant Zu miao à Foshan (voire Foshan, premiers pas).
 
L'académie Chen se trouve dans le disctict de Zhongshan, sur la ligne 1 du métro, à la station du même nom. La sortie D mène directement à l'entrée principale (10 yuans le billet).

La voir un jour de soleil est évidemment un avantage, les couleurs resplendissent! Après les 15 jours de pluie dont nous sortons (qui a dit que novembre était une saison sèche et agréable à Canton?), cela fait du bien au coeur et aux yeux.

L'académie servait tout à la fois de temple des ancêtres, d'école confucéenne et de chambre de commerce pour le clan Chen. Bâtie en 1894, avec une main-d'oeuvre venue de 72 villages dominés par le clan, elle est lourdement décorée de bas-reliefs de pierre, sculptures de plâtre barriolées et peintures. Les scènes représentent Confucius, bien sûr, mais aussi des scènes de l'histoire du clan Chen (portes de bois sculptées) ou des scènes d'opéra cantonais.

Dans les différentes salles sont exposés les divers arts de la région, de l'opéra à la céramique de Shiwan (Foshan) en passant par le papier découpé. On peut y observer certains artistes au travail.

La visite en photos, cliquer dessus pour agrandir, j'ai laissé les détails dans un format assez lourd pour pouvoir les admirer au mieux, malgré la faiblesse de mon objectif 18-55mm:

Façade décorée de bas-reliefs et de sculptures barriolées sur le toit


Le maître et ses élèves dans une maison isolée dans les bois

Le maître, plus vieux, dispense son enseignement. Notez le bestiaire,
le cerf vert derrière lui, la perruche sur les genoux de son
élève, les créatures marines qui encadrent la scène et la fée
dans les airs



Bestiaire: lion, chauve-souris, dragon (peint sur le chapeau à gauche)

Etrange la créature sur laquelle le maître s'appuie

Une scène d'opéra

Bateau en os.

Détail d'un costume d'opéra


Après s'être régalé des beautés de l'académie, et si c'est le soir, cela vaut la peine, en sortant, de prendre à droite par la petite place devant l'académie et de continuer jusqu'aux commerces (principalement des habits pour enfants, un magasin Suning aussi). Traverser la route. On est dans le quartier musulman. A gauche, une petit rue avec un Subway. Un peu plus loin après le subway, une petite épicerie musulmane avec ds produits importés du Liban, de Turquie... Il y a des lentilles! Du Hommos et du pain libanais! Même des câpres. Ca coûte cher, mais mon Dieu quel bonheur!

Après avoir fait ses achats, retourner à la rue principale et continuer à la remonter (Zhonghan 8ème rue). Tout de suite après le grand centre commercial de vente d'habits d'enfants, tourner à gauche dans la rue animée. C'est la rue des gourmets: restaurants multiples, dont un Lanzhou lamian pour les fans des nouilles musulmanes (au mouton et cumin... hmmmm! et j'adore voir le cuisto les lancer en l'air), spécialités cantonaises, gargottes ou restaurants plus chers, tous avec terrasses sur le trottoir. Au-delà, après le dernier restaurant, traverser la route. C'est là que se trouve le parc du lac Liwan, très beau, surtout le soir, et parfait pour une balade digestive (ou pour mettre en appetit). Barquettes à l'ancienne éclairées par des lanternes rouges, ponts romantiques, galleries et sculptures lanternes pour donner l'ambiance, c'est vraiment très sympa. Pour les repas de cérémonies, il y a dans le parc de nombreux restaurants de luxe qui donnent sur le lac.

Des lanternes masque d'opéra se reflètent dans le lac Liwan
On y joue des scènes d'opéra les weekends après-midi 

Des lanternes lotus posées sur le lac Liuhua, devant un pont de bois qui mène à l'un
des restaurants de luxe

samedi 8 décembre 2012

Fatigué de la mégapole mais pas envie de faire des km?


... visitez les parcs tropicaux!

L'avantage de Canton, c'est qu'à chaque coin de rue il y a une ère de repos, un petit coin vert, des bancs... Et si ce n'est pas suffisant, la ville regorge de grands parcs verdoyants, tropicaux, avec une flore et une faune (des insectes!) très riche. Chasseuse de petites bêbêtes pour ma passion de la macro, je n'ai encore jamais eu à sortir de la ville pour faire mes plus belles découvertes et les jardins toujours en fleurs sont magnifiques. Des dizaines despèces de libellules, mantes religieuses, papillons, coléoptères, serpents, oiseaux, grenouilles (et beaucoup, beuacoup de rats).

Aristobia approximator - 
Longicorne
Rencontré à Yunxi, un Aristobia Approximator

A Canton, il y a bien sûr la montagne du nuage blanc, Bayun Shan, au nord de la ville. Comme je viens de Foshan en métro, c'est plus pratique pour moi de l'aborder depuis le nord-ouest, en m'arrêtant à la station "Bayun Shan" sur la ligne 2. Il faut ensuite se diriger vers le gymnase de Guangzhou qui a une passerelle qui enjambe la route et mène directement dans le parc écologique de Yunxi (gratuit), lieu agréable de forêt, jardins et étangs avec déjà une très belle faune et flore. On y voit des photographes amateurs (et très riches vu la taille des objectifs) entassés sur les ponts dans l'attente de certains oiseaux. Je l'ai vu mais mon objectif ne me pemet pas de prendre un si petit volatile fort agité. A l'extrême nord de ce parc, il y a une entrée vers la montagne du Nuage Blanc. C'est 20 yuans l'entrée et il faut ensuite grimper pendant au moins une heure (difficile à estimer, en été, quand j'y suis allée, il faisait extrêmement chaud alors forcémment, ça ralentit). Il vaut mieux être bien équipé en matière d'eau, ce n'est pas avant d'être presque arrivé que l'on trouve des marchands et comme d'habitude, les prix triples une fois à l'intérieur.

Mante religieuse - Praying mantis
Photographiée sur un arbre au sommet de Bayun Shan
une splendide mante religieuse 

Il est possible d'aborder la montagne par l'autre côté, vers le jardin Yuntai. C'est là que se trouve le télécabine. Mais franchement, à part pour le temple, c'est beaucoup moins intéressant. Tous les touristes se concentrent là, c'est surtout de la route et non pas de petits sentiers et on est prix dans la foule consommatrice. Ceci pour tomber sur un MacDO au sommet. Autant prendre par Yunxi et redescendre avec le télécabine, histoire de survoler le temple quand même et 'darriver au centre-ville pour le souper. Ainsi, on peut, avant de redescendre, attendre le crépuscule sur la terrasse de la maison de thé qui domine la ville et voir Canton s'allumer tout en sirotant son thé, au son du Guzheng sur lequel le patron laisse glisser ses doigts. Ca c'est l'art de vivre à la chinoise (Attention, le thé peut être très cher). Car après tout, le but de la plupart de ceux qui s'attaquent à la montagne, c'est de voir le panorama sur Canton, le coucher de soleil et la ville qui s'allume. Il faut admettre que c'est beau.

Lotus d'automne
Coeur de feu sortant de la vase, 
les lotus d'automne - Foshan

Autre possibilité de balade: le parc Yuexiu est bâti autour d'une colline tropicale. Là aussi, jardins, étangs mais également un musée. Très accessible au centre-ville, il permet de se remettre d'une journée shopping, d'échapper au bruit de la circulation, de se détendre avant d'aller manger. Chaque saison apporte son lot de merveille, les jardins chinois sont toujours en fleurs. Pas très loin, il y a le jardin aux orchidées près de la mosquée, mais je n'ai pas encore testé.

Cours de danse orientale
devant l'Université
Sun Ya Tsen

Et le soir, moins vert mais tout aussi calme (enfin il y a quand même une grande route à proximité), il est possible de se balader le long de la rivière des Perles. Sur la place devant l'Université Sun Ya-Tsen, les gens se rassemblent pour danser. Et dans les rues derrière, de l'auter côté de la route, si on vet bien fouiner un peu, il y a quantité de bons restaurants. Promenade digestive donc, et quelques pas de danse...








Que ce soit en Suisse ou en Chine, la plupart des photos de l'album Nature sur mon compte flickr ont été prises en ville. Jardins, parcs, balcons et terrasses... Je fais aussi beaucoup de photos lors des randonnées en montagne bien sûr, mais j'ai pu me rendre compte que juste pour la photo, il n'est pas toujours nécessaire d'aller loin pour pénétrer dans le monde des elfes des bois. Les dernières photos de l'album ont été principalement prises dasn le petit parc en face de chez moi, à Foshan. C'est là que j'ai rencontré le plus de libellules, les papillons et les splendides lotus d'automne (le serpent, aussi, mais il n'est pas en photo, trop rapide).

vendredi 7 décembre 2012

Vision d'horreur au coin de ma rue...


... voilà qui fait sursauter quand on ne s'y attend pas.



jeudi 6 décembre 2012

Urgences


Tout peut être urgent... la santé comme les besoins physiologiques ... ou cognitifs.


Vu dans le parc à côt de chez moi (Nanhai)

dimanche 2 décembre 2012

Fusillades


Il y a souvent des fusillades dasn mon immeuble?


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