dimanche 21 octobre 2012

Hong Kong blues


Publié sur le vieux blog, mes billets de Hong Kong datent de 2008. Je les transfère ici, aux mêmes dates (voir liens ci-dessous). 

J'attendais alors mon visa pour l'Inde que j'avais fait faire à Hong Kong. 3 semaines à Hong Kong, dans une chambre-remise sans fenêtre, cachée dans un couloir sans fenêtres (en cas d'incendie j'aurais été la dernière au courant...), chambre de la taille du lit qu'elle contenait, par des chaleurs atroces, les jambes couvertes de 60 piqûres de moustiques alors que de grandes affiches s'étalaient partout en ville pour prévenir la population contre les moustiques: risque d'attraper la fièvre Deng ou l'hépatite japonaise (donc belles soirées d'hypocondrie en solitaire). Ce furent trois semaines pénibles, de profonde solitude, mais aussi de belles découverte. J'ai exploré les îles, les collines, les mangroves, cherchant toujours à échapper à la ville.

De Hong Kong il me reste donc des sentiments très contrastés. J'ai adoré la beauté des collines de Saikung, cette verdure qui plonge dans le bleu profond de la mer, faire le tour des îles malgré les énormes araignées des bois... mais je n'ai pas aimé Hong Kong.

Avant d'y aller, mon image de cette ville était des plus exotiques... et un peu apocalyptique. J'étais plutôt marquée par "Ghost in the shell". J'ai été surprise de découvrir une cité-centre commercial. Pour moi Hong Kong est un gigantesque centre commercial de luxe hyperclimatisé (il ne faut surtout pas oublier sa petite laine, ses dames ne voudraient pas voir leur beau maquillage fonde sur leur joli minois).

J'y ai rencontré quelques personnes, en rejoignant le groupe des ornithologues dans le parc de Kowloon, mais j'y ai aussi ressenti une très grande solitude. Les gens sont difficiles à abordé, et le standing compte beaucoup. La mentalité "nous sommes des winners" et "look how successful I am" ne m'a pas du tout plu.Bref, il va me falloir réapprivoiser Hong Kong, en commençant par me loger dans une chambre avec fenêtre et peut-être une salle commune où rencontrer des gens. Aller dormir sur les îles plutôt qu'au centre-ville. Y faire des photos urbaines quand je suis au centre. Car Hong Kong reste une ville fascinante, pleine d'exotisme, de verdure (incroyables ficcus) et de gratte-ciels.

Après le désastre de la balade de hier, je vais commencer à remplir mon passeport de timbres hongkongais.

Souvenirs...

Et photos...

samedi 20 octobre 2012

Petite sortie pénible à Dingushan aujourd'hui


Ce sera bref. Cela ne vaut nullement le déplacement. La forêt serait certainement très belle si on pouvait s'y promener. En fait, il y a un lieu touristique autour de quelques cascades pas plus extraordinaires que ça (ce sont des cascades, quoi) que l'on peut rejoindre par un petit sentier bondé de monde et couvert d'ordures. Ce qui devait être idyllique trempe dans les ordure aussi. Il y a le temple, mais des temples il y en a des plus anciens et des plus beaux ailleurs. Résumons: la balade "idyllique dure à peine une demi-heure et est loin de ce que l'on pourrait attendre, vu la foule. Pour la rejoindre il y a bien la montagne et sa forêt mais on doit suivre la route sur laquelle défilent véhicules électriques et cars polluants (et dangereux). Du coup on est certes dans la nature, mais elle sent les gaz d'échappement la nature. Autant prendre soi-même le car. Et tout cela pour 60 yuans l'entrée (plus le déplacement).

J'ai vu plusieurs personnes se mettre la main sur le visage au passage des bus. Eux aussi regrettaient de ne pas être restés en ville? Après tout, les parcs en ville sont beaux aussi... et piétons. Autant aller se balader sur Baiyun shan!

Du coup je n'ai pas pris le temps de visiter Zhaoqing. Si je veux aller me balader dans de vertes collines,  près de la mer, autant passer le week-end à Saikung (Hong Kong).

dimanche 14 octobre 2012

Kaomoji!


Tout en expression!

Voici le smiley qui accompagnait le commentaire d'une de mes amie japonaise sur facebook: (((o(*゚▽゚*)o)))
Plutôt complexe, non? Mais tellement plus expressif! Cela fait un petit moment que j'observe les smileys qui parcourent ses messages et je ne crois pas avoir vu deux fois le même. Certains prenaient plusieurs lignes et tenaient de l'art typographique. Beaucoup utilisent des caractères tirés de l'alphabet japonais, ce qui augmente la variété.

J'ai donc cherché et trouvé ceci: une explication sur les smileys japonais et une très longue liste de toutes les expressions possibles avec leur signification. De quoi varié un peu le :-) :-( ;-)....

Au fait, pour s'amuser un peu avec les kamoji, il suffit de mettre son Iphone/Ipad/Ipod... sur le clavier japonais. Ils sont tous là!

lundi 8 octobre 2012

Coup de coeur pour...


... Huang Guofu, l'homme qui peint avec son pied ou sa bouche.

Surprise, sur Facebook aujourd'hui: un ami publie à travers un groupe, "be the change you want to see in the world", une photo de cet extraordinaire artiste qui peint avec son pied ou sa bouche... un paysage de Chongqing! Ma Guojia chinoise! Telle qu'elle n'est plus aujourd'hui. Le site ne mentionne pas son nom mais ni une, ni deux, je tape "Chongqing painting feet" dans le moteur de recherche et Bingo, la même photo apparaît.

Un coup de coeur donc pour Huuang Guofo, artiste chongqinais.





samedi 6 octobre 2012

Après la lecture de 7h00, cheung fen...


... le petit plaisir épicurien du jeudi

Se lever à 6h00 et avaler un 'tit déj? Oh mon dieu non! Quelle horreur! Il me faut au moins une heure, après m'être levée, avant de pouvoir avaler quoi que ce soit.

Les jours où mes cours commencent à 7h00, le petit plaisir épicurien du jour c'est donc de me rendre, après le cours, à la petite échoppe du coin de la rue qui sert des cheung fen ou au restaurant familial près de chez moi, où les parents et écoliers viennent prendre un bol de nouille ou des raviolis avant les cours. Pour moi, c'est deux tambours de raviolis-vapeur à la sauce cacahuète :-) Meilleure façon de commencer une journée!

Mais qu'est-ce qu'un cheung fen? Nouille intestin de porc, parce que ça ressemble à un intestin (appétissant cette association), c'est une sorte de nouille de riz cuite à la vapeur et fourrée de divers ingrédients (pour moi champignons oeufs) sur lequel on verse du vinaigre sucré. Un régal. Du moins, je ne m'en lasse pas. Accompagné d'un lait au jujube et au miel c'est parfait.

Pour les jours où il fait un peu plus froid, ou bien la faim tenaille un peu plus, il y a le congee (que les gens appellent porridge en français, sauf que c'est une soupe de riz et qu'il est hors de questions que je mange du porrdige... pouah). C'est ce que mange principalement les étudiants aux petit déjeuner. Il y a toutes sortes de congee, sucrée, salé ou fade. Ma préférence va au salé, avec des morceaux d'oeuf de cent ans et de la viande de porc. Ca n'a pas bonne mine, c'est une soue de riz trop cuit, on aime ou on déteste.

Voici la recette des Cheung Fen donnée sur le blog "Recettes d'une chinoise" (dans la liste à gauche).

Et pour les curieux, en vidéo, sous-titrée en anglais, un peu plus élaborée que ce que je mange d'habitude. Les miens ne sont ni frits ni recouverts de sésame, mais la base est la même. Bon appétit!



vendredi 5 octobre 2012

Les entrepreneurs chinois s'approprient l'Europe...


... pour vendre son charme tout en restant chinois?

Voyager, c'est certes merveilleux, mais le problème c'est qu'il faut se plier à la culture des autres. A leur gastronomie, pour commencer. Or il se trouve que si les chinois adorent manger, ils adorent manger chinois. On a pu voir récemment aux informations le retour des six membres de l'équipe Mars500, qui avaient simulé une mission de plus de 17 mois sur Mars et sortaient enfin de leur isolation. Commentaire de Wang Yue, le membre chinois de l'équipe: "C'était difficile. Je suis chinois et il n'y avait pas de nourriture chinoise." On aurait pu attendre un commentaire plus original de la part de quelqu'un qui se prépare à aller sur Mars.

Mais il n'y a pas que la nourriture. Il y a aussi le mode de vie, la barrière des langues, toutes ces contraintes qu'il faut respecter : pas de bruit après 22h00, pas trop de bruit la journée, dans les restaurants, dans la chambre d'hôtel, faire la queue, ne pas jeter des trucs par terre, fait pas ci, fait pas ça... Or du point de vue du touriste moyen, le voyage est un luxe que l'on s'offre, ça doit être confortable et amusant. Le but n'est pas tant de découvrir que de voir et de prendre du bon temps. Ceux qui partent par eux-même, sac à dos et chaussures de marche aux pieds, sont l'exception. Du coup, pourquoi ne pas reproduire en Chine les sites européens qui font le plus rêver et s'offrir de l'exotisme sans sortir de sa propre culture?

Est-ce la raison d'être des villages européens de Canton et Shenzhen (Village alsacien à Canton, village suisse de vacances à Shenzhen, le monde en miniature... )? De la copie de Hallstatt, qui avait tant fait parler d'elle dans les médias (et qui apparemment ne se porte pas si bien)?

De toute évidence, certains entrepreneurs ne se laissent pas décourager par les déboires financiers de Hallstatt-Chine. Nouveau super projet: un village suisse dans un coin idyllique du Tibet. C'est du moins ce que nous annonce cet article de CNN international. Ben voyons! Des volontaires pour aller jouer du cor des Alpes en costume à Edelweiss au Tibet?

Partons du principe, bien sûr, que le touriste chinois - à qui sera destiné le projet - cherche la Suisse quand il va au Tibet. Selon mon expérience, les voyageurs chinois rêvent du Tibet autant et de la même manière que les voyageurs occidentaux: ils veulent voir la nature sauvage et intacte, le Potala, les nomades, les pieux pèlerins... Ils ont vu les mêmes photos que nous et ils veulent faire les mêmes photos que nous. Qui va se déplacer jusqu'à un coin reculé du Tibet pour voir un faux village suisse avec des tibétains (ou pls probablement des chinois) habillés en armaillis en train de faire un remake flexible de Heidi?

Ou peut-être sommes-nous en train de rater un créneau? En ces temps de crise, peut-être devrait-on faire de même en Suisse? Pourquoi ne pas revivifier touristiquement la zone industrielle de Crissier en y construisant une réplique exacte de la Cité Interdite? Ou le Potala au Mont Pèlerin?  Fenghuang le long de la Venoge... Suffit de mettre un costume miao à Ignacio Chollet et l'affaire est faite.

Allez, pour conclure ce billet d'humeur sombre, le générique du manga qui a façonné le stéréotype suisse en Asie, traduit en chinois. Fans de KTV, tous en coeur!

jeudi 4 octobre 2012

Coup de coeur pour l'homme invisible


Les oeuvres de Liu Bolin était présentées au festival Images à Vevey

Trouvé l'homme?
Se tenir immobile pendant des heures pendant qu'un artiste lui peint le corps afin de le fondre dans le décor, tel est le concept original de Liu Bolin. Son oeuvre a fait le tour du monde... et je ne la découvre que maintenant. C'est impressionnant!

"L'homme invisible", le surnomme la presse. Et de juste. L'idée de Liu Bolin est de disparaître. Avec "Hiding in the city" l'artiste veut exprimer le sentiment d'anonymat, de peu d'importance de l'individu dans une société où il faut être obligé d'avoir des relations pour réussir, où c'est chacun pour soi ou, comme le disait un quotidien il y a longtemps, "chacun contre les autres". Quoi de plus éloquent pour exprimer ce malaise?

30 photos incroyables sur ce site.

mercredi 3 octobre 2012

Congés payés en Chine...


... une petite recherche

Mais alors vraiment petite, la recherche.

Cette photo d'un touriste du Hainan
prise le 3 octobre à Badaling
fait sensation sur la toile
On m'avait déjà dit, il y a quelques temps, que cela ne faisait pas longtemps que les chinois bénéficiaient de congés payés et que si le gouvernement avait instauré les congés payés au pays du stakhanovisme, c'était pour des raisons économiques: suite à un congé national, force était de constaté que l'économie chinoise avait subi un bon petit boom. Quand les chinois ont congé, ils dépensent.

J'ai donc fait une recherche pour avoir plus d'informations. Je ne peux pas dire que j'aie trouvé grand chose, mais, en bref, c'est en 1999 que le gouvernement a promu les "semaines d'or" 黄金周 (chercher golden weeks sur wiki), trois semaines de vacances liées à des fêtes traditionnelles chinoises, la fête de la lune (et jour national le 1er octobre, qui lui ne bouge pas contrairement à la fête de la lune qui suit le calendrier lunaire, c'est logique), le Nouvel An et le duan wu, ou fête des bateaux dragons, en mai/juin, selon le calendrier lunaire. La Chine est donc entrée dans le 21ème siècle avec le congé payé.

Du coup, on s'en rend bien compte, le congé payé c'est quelque chose de vraiment tout neuf ici.

Conséquence? Et bien des centaines de millions de chinois qui prennent la route. Apparemment, 150 millions en 2008, pour le Nouvel An.

Il suffit de faire une recherche "China Golden Weeks" pour trouver les titres récents de la presse:


Donc il y aurait en ce moment 87 millions de personnes sur les routes! J'ai bien fait de me planquer! Les photos sont éloquentes! Mais ça, je l'avais déjà dit dans un article précédent.


Arrivée en Chine en 2007, au moment où le système des congés payés changeait, j'ai pu découvrir j'ai pu voir rouspéter plus d'un de mes collègues étrangers, un peu surpris par les ponts, avec rattrapage des jours non congés. En bref, disons que la fête à célébrer tombe un mardi, on aura le lundi et le mardi de congé, mais on va bosser le dimanche précédent pour rattraper le lundi. C'est un mercredi? Et bien on rattrape le lundi et le mardi le week-end précédent. Ce ne sont pas des jours de congé supplémentaires, mais plutôt un regroupement de congés afin de faire une plus longue pause. Ok. Problème principal? Pour les non-avertis, généralement, les employeurs attendent la dernière minute pour dire qu'on bosse le week-end (en cinq ans je n'ai pas vu d'exception à cette règle). Donc on est prévenu la semaine même, si on a de la chance au début, généralement plutôt au milieu ou à la fin, qu'on bosse le week-end qui vient. Ceux qui ont plus d'expérience anticipent par un: ah, voilà les vacances, il est probable qu'on bosse ce week-end! Confirmation?... Quelqu'un pour confirmer? Ah ben on en sera vraiment sûr vendredi soir! Ça fait râler, mais on s'y habitue. En même temps, les rattrapages ont toujours été systématiques alors plus besoin de demander si, il faut juste demander quel jour on rattrape. Du moins quand on enseigne, forcément.

D'après ce que j'ai compris, les usines à céramiques de Shiwan à Foshan mettent les bouchées double avant les vacances afin de rattraper les retards de production, polluant ainsi doublement la ville en hiver. Je me réjouis de respirer ça... pour ne pas mentionner l'état dans lequel les ouvriers doivent se trouver à l'arrivée du fameux congé.

Bon, voilà un lien pour connaître les dates à surveiller et pour ...anticiper...

mardi 2 octobre 2012

Coup de coeur...


... pour la toile magique!

Envie de s'entraîner à la calligraphie? Certains prennent un grand pinceau et recouvrent les dalles des parcs publics de longues et splendides calligraphies. Les badauds experts se lancent des défis, les curieux admirent, peu marchent dessus. Mais pour faire cela, avec tout ce public, il faut être sûr de soi. Autant donc s'entraîner chez soi.

Depuis quelques temps, j'ai vu apparaître sur les marchés (ou je ne l'avais pas remarqué avant, c'est aussi une possibilité), la toile magique, pour s'entraîner à la calligraphie. Il s'agit d'un morceau de tissu avec fond de velours sur lequel on peint les caractères avec de l'eau. Les caractères restent bien 5 minutes avant de sécher, et de s'estomper peu à peu. On peu donc recommencer indéfiniment. Et produire de petites oeuvres éphémères.
Premier essai. J'adore voir la graphie s'estomper.

lundi 1 octobre 2012

Courage! Planquons-nous!


Nous sommes le 1er octobre!

Une semaine de vacances. Normalement, vu qu'ils travaillent à l'étranger aussi et surtout pour explorer, les expatriés que nous sommes sauteraient sur l'occasion pour partir à la découverte. Et c'est ce que nous avons tous fait, au moins une fois, parfois avec récidive (faut croire qu'on avait pas compris la première fois), au début. Par la suite, avec l'expérience, on regarde en souriant les nouveaux se réjouir de partir à l'aventure pendant les vacances d'octobre. Une semaine, ça donne le temps d'aller assez loin et de voir pas mal de choses! Et c'est la meilleure saison pour se balader. Pas trop chaud, ensoleillé... Comment peut-on vouloir rester chez soi? Et on leur dit "Bonne chance!"

C'est très frustrant de se dire qu'on a des vacances et qu'on va les passer chez soi. Je suis la première à en souffrir, moi qui adore sentir le poids de mon sac à dos au moment de prendre la route. Mais le 1er octobre, dehors, c'est l'enfer! Le vrai! Celui où on cuit et sue (pas toujours sa propre sueur d'ailleurs), où on se fait marcher dessus, bousculer, écraser... parce qu'on a voulu prendre l'air le jour où toute la Chine a un congé prolongé.

Pour les chinois, c'est l'unique occasion de faire du tourisme. Pendant le Nouvel An, ils rentrent dans leur famille. Plus de billets de train depuis longtemps, les prix des hôtels explosent, les routes sont si encombrées qu'on peut se demander si c'est pas trois jours de bouchon aller et trois retour que les automobilistes sont en train de s'offrir, les aficionados du shopping s'adonnent à leur vice et les agoraphobes se planquent. Donc je me planque. Etre agoraphobe et vivre en Chine, ça c'est un défi! Et ainsi font mes amis (agoraphobes aussi?) resté longtemps en Chine et qui "l'ont vécu".

Pour moi, c'était en 2009. J'étais allée à Chengdu, ce qui n'avait pas posé de problème. C'est une fois sur place que je me suis rendue compte que prendre les transport publics n'était plus une option envisageable. Des queues d'un kilomètre pour prendre un bus, des gens qui sortent par les fenêtres tant le bus est bondé... Alors je me suis dit que j'allais sortir de la ville et visiter Qingqeng Shan, la montagne qui a vu naître le taoïsme. J'étais pas seule à avoir eu cette idée. Je me souviens avoir hésité quand j'ai vu le bus arriver, comparant la taille du bus avec la foule qui l'attendait. Ouch! Ce qui devait arriver arriva, les gens se mirent à courir, ça bouchonna à l'entrée, une femme avait la tête dedans et le reste du corps dehors tandis que d'autres se glissaient toujours entre les corps pour entrer et que quelqu'un tirait sur sa tête pour que le reste suive. Elle hurlait. J'aurais voulu faire demi-tour, mais la foule compacte m'entraîna et je me retrouvais bientôt dans le bus, coincée sous des aisselles en sueur, me tenant de l'auriculaire à la barre supérieure. 45 minutes de douleur à me demander pourquoi j'étais sortie de  de mon lit ce matin-là. Et ce n'était que le début. Arrivée à la montagne, lieu où habituellement on cherche la nature, le calme, la sérénité, je me suis retrouvée à faire la queue pendant des heures pour monter (faut savoir rester zen), coincée dans une foule compacte quand le chemin était trop étroit (zen, zen... tout s'apprend dans la douleur), avec des CRS menaçant qui canalisaient la foule en lui hurlant dessus et disciplinait les égoïstes dans les passages dangereux (comme le démontre l'article précédent). La police en montagne pour régler le trafic humain! Il y a des moments où mes montagnes suisses me manquent. Ces moments-là sont assez fréquents en fait.

Récit peu crédible? Heureusement, y'a les photos. Cliquez dessus pour agrandir.

Bonne anniversaire la Chine et bonnes vacances aux chinois. Moi, je reste chez moi :-)

Promenons-nous dans les bois...
4 heures à avancer centimètre par centimètre
Double file
Description du poste: hurler sur
les promeneurs indisciplinés



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